La ville de Luchon devrait accueillir une cinquantaine de migrants dans les prochains jours dans un bâtiment du centre de vacances d'EDF. L'an dernier, déjà, Luchon avait été la première ville de France à héberger des migrants qui se sont ensuite dispersés en France.
Dans le cadre du démantelement de la jungle de Calais qui doit démarrer le 15 octobre, la mairie de Luchon s'apprête à accueillir une cinquantaine de migrants à partir de lundi 17 octobre dans un bâtiment du centre de vacances du CCAS d'EDF, un accueil en partenariat avec la Préfecture, la Croix Rouge et la Gendarmerie.
Selon Louis Ferré, le maire de Luchon, "notre pays est un territoire d'accueil et d'ouverture, c'est du devoir des communes d'assurer cet accueil".
Une attitude totalement différente de celle du maire de Saint-Gaudens qui, lui, refuse les demandeurs d'asile.
Luchon avait déjà accueilli des migrants
L'an dernier, cinquante migrants dont deux enfants avaient déjà été hébergés dans les mêmes conditions, ce qui fit de Luchon la première ville de France à faire preuve d'une telle solidarité vis à vis de ces populations désespérées et en errance.
Au début, une partie de la population avait fait preuve d'inquiétude, voire d'hostilité vis à vis de ces étrangers mais très rapidement, la tension s'était calmée et, selon le maire, les luchonnais avaient fait preuve de solidarité.
Ces migrants avaient peu à peu trouvé des points de chute stables en France, ils avaient donc quitté petit à petit, le refuge provisoire proposé par Luchon.
"Ce fut une belle aventure humaine, ajoute Louis Ferré, nous sommes prêts à recommencer dès la semaine prochaine".