La période de surveillance est activée depuis le 1er mai dans la Haute-Garonne, seul département de la région où la présence du moustique-tigre, porteur de la dengue et du chikungunya, est avérée depuis 2012.
1. Ne pas paniquer
Attention, ce n'est pas parce que la présence du moustique tigre est officielle dans la Haute-Garonne que le risque est grand. Selon l'ARS (agence régionale de santé), il est "mesuré". Mais l'ARS ajoute tout de même : "pour l'instant".Le moustique tigre est sain jusqu'à ce qu'il se contamine en piquant une personne porteuse du virus de la Dengue ou du Chikungunya. Il devient alors lui-même porteur du virus et peut le transmettre à une personne saine... en la piquant ! Mais le risque de contracter l'une ou l'autre des maladie reste faible.
2. Savoir qu'il n'y a pas d'épidémie en France
L'ARS rappelle qu'il n'y a pas d'épidémie de Dengue ou de Chikungunya en France métropolitaine. Les voyageurs qui se rendent dans des pays où la maladie est présente doivent se protéger sur place et au moins quinze jours après leur retour, avec des produits anti-moustiques.3. Ne pas favoriser sa reproduction
Le moustique tigre, comme ses congénères, se reproduit dans les eaux stagnantes, notamment en milieu urbain. C'est donc vous et moi qui lui offrons le plus souvent ses meilleurs "spot" de reproduction : simples flaques dans les jardins, gouttières ou coupelles sous les pots de fleurs. L'une des méthodes d'élimination des "gîtes larvaires" consiste par exemple à mettre du sable dans les coupelles de retenue d'eau des pots de fleurs.4. On ne peut pas l'éradiquer
Si on peut agir au quotidien sur son cadre de vie et bien que des opérations de démoustication soient réalisées par des spécialistes, il faut savoir une chose : l'éradication du moustique-tigre est impossible. Il faut donc vivre avec.5. On le surveille de près
Depuis le 1er mai et jusqu'au 30 novembre (période d'activité du moustique), une surveillance est activée. Les voyageurs malades revenant de zones endémiques où la maladie est présente (il y a actuellement une épidémie de chikungunya aux Antilles) sont suivies pour permettre qu'elles ne contaminent pas, par l'intermédiaire du moustique tigre, d'autres personnes. Ainsi en 2013, 45 signalements ont été adressés à l'ARS Midi-Pyrénées : 27 cas positifs à la Dengue et aucun au Chikungunya.