Le rappeur américain Freddie Gibbs, interpellé jeudi dans le cadre d'une enquête autrichienne sur des faits présumés de viol datant de 2015, "conteste absolument ces accusations" et refuse d'être remis à l'Autriche.
Lors d'une audience mardi, "Freddie Gibbs a indiqué à la Cour qu'il n'était pas disposé à être remis aux autorités autrichiennes sans faire valoir ses droits à la défense", a déclaré Me Michaël Malka, conseil du rappeur aux côtés de Me Ludovic Rivière et Me Stéphane Lieser.
"Il conteste de manière catégorique les accusations émises contre lui en Autriche, il est même très étonné que l'Autriche puisse s'en saisir un an après, alors qu'il était justement en tournée en Europe", a-t-il ajouté.
L'examen de la demande de transfèrement, qui devait avoir lieu mardi, a été renvoyé au 16 juin. Une demande de remise en liberté, déposée mardi, doit quant à elle être étudiée le 14 juin, selon la même source.
Le rappeur de 33 ans, né Fredrick Tipton, a été interpellé jeudi soir dans le cadre d'un mandat d'arrêt européen alors qu'il devait se produire dans la salle
du Rex, à Toulouse. Depuis, il est détenu à la maison d'arrêt de Seysses, à une quinzaine de kilomètres de la métropole du sud-ouest.
Né à Gary dans l'Indiana, aux États-Unis, Gibbs devait se produire à Marseille mardi et à Strasbourg mercredi, puis au Portugal et au Canada, dans le cadre d'une tournée faisant la promotion de son dernier album, selon son site internet.