Le Conseil départemental porte plainte pour dégradations et violences après une manifestation

Après les échauffourées de mardi devant le conseil départemental lors d'une manifestation de travailleurs sociaux, l'institution a porté plainte et des agents d'accueil, victimes de violence, devraient en faire autant. 

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Le président PS du Conseil départemental de Haute-Garonne, Georges Méric, a déposé plainte pour dégradation de biens et intrusion forcée dans ses locaux après les événements qui se sont déroulés mardi après-midi lors de la manifestation des travailleurs sociaux devant l'immeuble du département à Toulouse, a-t-on appris auprès du cabinet du président. 

Les manifestants, qui protestaient contre l'adoption par les conseilleurs départementaux du nouveau plan de protection de l'enfance, rejoints par des étudiants et lycéens en lutte contre le projet de loi El Khomri, ont forcé les grilles du Conseil départemental et sont entrés dans les locaux. 

Le NPA a publié une vidéo de l'action sur sa page facebook :
Au cours de cette intrusion, une femme agent d'entretien, bousculée, a été blessée au poignet. Elle est en arrêt de travail. 
Plusieurs agents de prévention du département ont été victimes de violences et, certains, selon le cabinet du président, envisagent également de porter plainte.

Le syndicat UNSA du conseil départemental a dénoncé dans un communiqué "des éléments extérieurs instrumentalisés dont des étudiants et lycéens mineurs ont commis des dégradations (la grille côté bât C forcée et dégondée) et des violences envers des agents du département (DMS sécurité et entretien). Cela est injustifiable et irresponsable". De son côté, la CFDT du département indique, également dans un communiqué, que "suite à l'action syndicale du 12 avril à laquelle la CFDT ne prenait pas part, des débordements que nous condamnons fermement ont été commis". 

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