Le patron d'Airbus Group, Tom Enders, a refusé lundi d'exclure la piste des réductions d'effectifs, en réponse à des informations du Financial Times sur la possibilité d'un plan de restructurations de l'avionneur européen.
a déclaré le PDG allemand, questionné sur la possibilité de suppressions d'emplois en marge de l'inauguration de la "Leadership University" d'Airbus à Blagnac, où se situe le siège administratif du constructeur.."Vous n'excluez jamais rien quand vous parlez d'efficacité et de synergie mais nous sommes en train de réfléchir à tout cela, de réfléchir aux moyens de réduire les coûts de nos structures et d'être plus efficace",
Selon le Financial Times de lundi, l'avionneur prépare un plan de réduction des coûts, qui pourrait inclure des suppressions d'emplois, afin de limiter les effets des problèmes de production de l'A380 et de l'A400M.
Le plan vise notamment à supprimer certains postes en doublon dans la division aviation civile de l'entreprise, qui représente 70% de ses revenus, précise le quotidien.
Interrogé à ce sujet, Tom Enders a répondu qu'il n'y avait là "rien d'extraordinaire", refusant de confirmer l'existence d'un plan de restructurations précis.
"Nous réfléchissons sans cesse à des solutions et des moyens pour être plus efficaces, pour faire en sorte que nos opérations soient moins coûteuses mais également nos administrations et nos structures administratives et, comme je l'ai déjà dit fin juillet, nous sommes en train d'y réfléchir",
a déclaré le patron allemand d'Airbus.
En juillet, Airbus avait annoncé avoir provisionné un milliard d'euros pour son avion de transport militaire, l'A400M, qui souffre de problèmes récurrents de retards de livraison.
L'avionneur a également dû réduire la cadence de production de l'A380, alors que ce programme venait d'atteindre le seuil de rentabilité. L'avionneur ne produira qu'un seul exemplaire par mois de son très gros porteur à partir de 2018, contre 27 sur l'ensemble de l'année 2015.