Selon la ville de Toulouse, le cap des 200 caméras de vidéosurveillance en fonction dans la ville a été franchi. Une quinzaine d'autres sont en cours de montage. Objectif : 350 caméras fin 2017.
204 caméras de vidéoprotection sont actuellement en service sur la voie publique à Toulouse indique ce jeudi la mairie, après la mise en service de 32 nouvelles caméras. Depuis son élection en 2014, la nouvelle équipe municipale autour de Jean-Luc Moudenc s'est fixé comme objectif d'installer 350 nouvelles caméras de surveillance avant fin 2017. "Le cap de la réalisation de la moitié de cet engagement électoral est maintenant dépassé" indique la ville dans un communiqué.Les 32 caméras nouvelles caméras ont été mises en service :
- 9 en Centre Ville : Rue du Taur ; rue Gambetta ; rue Rémusat ; Monuments aux morts ; rue des Filatiers ; rue des Puits Clos ; rue Saint-Rome ; rue Baour Lormian ; rue des changes.
- 2 dans le quartier Arnaud Bernard /Valade : Rue de la Verge d’Or ; rue Lautmann.
- 2 autour du Marché Victor Hugo.
- 3 vers la rue Bayard : Parvis Gare Matabiau ; rue Denfert-Rochereau ; Bd Bonrepos.
- 1 boulevard Carnot.
- 1 Place de Lafourcade.
- 3 à Soupetard : Carrefour Roseraie/Plana ; rue Louis Plana / chemin Cassaing ; chemin Cassaing / chemin des Argoulets.
- 3 à Borderouge : Avenue Bourgès Maunoury ; rue du Général Giraud ; rond point Louis Bréfeil.
- 1 sur la partie haute de la place de la Daurade.
- 1 Quai de Tounis.
- 2 avenue de La Gloire.
- 4 dans le quartier Marengo : Place de l'ordre national du Mérite ; boulevard Marengo / rue Montcabrier ; place de l'ordre des palmes Académiques ; rue René Leduc.
La ville de Toulouse rappelle que "l’Etat a participé au financement du développement de la vidéoprotection à hauteur de 44 % pour l’année 2015, soit une subvention de 775 000 euros. A cette somme, s’ajoutent des subventions du FEDER (Union Européenne) pour les caméras déployées dans les quartiers sensibles de 195 000 €".
La politique de Jean-Luc Moudenc dans ce domaine est radicalement l'inverse de celle de son prédécesseur Pierre Cohen. L'opposition a d'ailleurs toujours contesté le choix de la majorité d'implanter massivement des caméras de surveillance, arguant que l'installation de caméras dans les villes n'est pas un gage de la baisse de la délinquance.
Récemment, après de l'attentat du 14 juillet à Nice, des voix se sont élevées critiquant l'efficacité de la vidéosurveillance dans une des villes de France les mieux équipées.