Au nom de l'alternance et d'un subtil équilibre entre Béarn et Bigorre, la présidence du Parc National des Pyrénées est assurée par un élu des Pyrénées Atlantiques ou des Hautes Pyrénées.
C'est une règle non écrite et pourtant très respectée, à la tête du conseil d'administration du Parc National des Pyrénées. A un élu originaire de Bigorre succède une personnalité politique venue du Béarn... Et ainsi de suite.
Ainsi, Laurent Grandsimon, (DVG), enfant du pays Toy et maire de Luz Saint Sauveur prend le relais d'André Berdou (PS) au terme de 5 années de présidence.
Pour l'anecdote, Laurent Grandsimon assure cette fonction avec, pour l'épauler, son prédécesseur mais aussi Chantal Robin-Rodrigo, conseillère départementale des Hautes-Pyrénées et ancienne députée PRG.
Plus sérieusement, le nouveau président doit convaincre les communes réticentes à l'adhésion et à la charte du Parc National. Une fronde surtout vivace en Béarn et beaucoup plus feutrée en Bigorre.
Autre éternel combat, le budget du Parc National. Dans un contexte de réductions des déficits publics, l'état réduit ses dotations et le Parc voit son appui aux communes mais aussi ses effectifs diminuer au fil des ans.
Enfin, même si pour l'heure la controverse est reléguée au second plan, l'éternelle question de l'ours : sa présence, d'éventuelles réintroductions, pourrait figurer parmi les dossiers chauds à gérer par le nouveau président, élu d'une commune où l'opposition au plantigrade est bien ancrée.