Près de 500 personnes ont manifesté mercredi à Tarbes pour la défense des hôpitaux publics et privés. Cette manifestation départementale s'est inscrite dans le cadre du mouvement de la polyclinique de l'Ormeau à Tarbes, qui dure depuis 44 jours.
"Tarbais, Tarbais; si tu savais : on lutte, on lutte pour ta santé" : entre 400 personnes selon la police et 500, selon les syndicats, ont manifesté mercredi à Tarbes pour la défense des hôpitaux publics et privés.
Cette manifestation départementale s'est inscrite dans le cadre du mouvement de la polyclinique de l'Ormeau à Tarbes, un établissement où une grève perdure depuis 44 jours pour obtenir une revalorisation salariale.
Derrière une banderole "santé action sociale, tous ensemble privé public. CGT 65. Pour les mêmes droits les mêmes salaires", les manifestants ont défilé dans le calme sur quelques centaines de mètres entre les deux établissements de la clinique de l'Ormeau.
"Blouse blanche en colère", "les patients avant les profits" ou encore "un fermier maltraité, la santé en danger" ont été les slogans inscrits sur le dos des manifestants.
"Tarbais, Tarbais, si tu savais, on lutte, on lutte pour ta santé", ont aussi scandé les manifestants.
Un médiateur a été nommé dans ce conflit mais ce dernier a stoppé mardi les discussions.
Il devait rendre dans les prochaines heures des propositions que les syndicats voulaient étudier avant de décider de la suite du mouvement.
Mardi, les grévistes de la clinique de l'Ormeau ont pénétré dans les locaux du Conseil départemental où, dans un climat bon enfant, ils ont notamment dansé sur les tables. Ils demandent l'intervention de la ministre de la Santé Marisol Touraine pour trouver une solution à ce conflit qui dure depuis le 8 novembre et touche entre 45 et 60% du personnel soignant selon les sources.
Les négociations sont dans l'impasse entre la direction et les grévistes. Ces derniers réclament actuellement une revalorisation salariale de 5,2% et une prime annuelle de 900 euros brut.
Voir ici le reportage de Thierry Sentous et Emmanuel Fillon, de France 3 Midi-Pyrénées :