Déjà mis en examen depuis 2015 dans une affaire de marchés publics, le maire LR de Tarbes est mis en cause cette fois dans une affaire privée concernant son activité professionnelle.
Gérard Trémège, le maire LR de Tarbes (Hautes-Pyrénées), déjà mis en examen en avril 2015 dans une affaire de passation de marchés publics, intéresse à nouveau la justice, cette fois dans une affaire privée qui ne concerne pas ses mandats d'élus mais son ancienne activité d'expert comptable.Selon plusieurs médias, le maire de Tarbes aurait été mis en examen en mai dernier notamment dans une affaire de vente de son cabinet d'expertise comptable. Il aurait continué de faire mener à des comptables des expertises après la vente de sa société, sans déclarer ce personnel.
Dans un communiqué envoyé à la presse ce vendredi, Gérard Trémège ne dément ni ne confirme cette mise en examen. En revanche, il s'insurge contre la publication d'informations concernant une affaire privée et fourni des explications techniques sur ce qui lui est reproché :
"J'ai, durant de longues années, exercé deux activités professionnelles, précise-t-il : celle d'Expert-Comptable et celle de Commissaire aux Comptes. Après mon départ à la retraite de mes fonctions d'Expert-Comptable fin 2010, j'ai créé, avec un associé, une société pour me permettre de céder mes mandats de commissaire aux comptes. J'ai donc exercé, de 2010 à 2012, ma seule activité de commissaire aux comptes. Pendant cette courte période, ma situation juridique professionnelle a connu une modification substantielle avec une transition jusqu'à la fin 2012, date à laquelle j'ai cessé toute activité professionnelle. Or, mon inscription et mes cotisations auprès des organismes sociaux n'ont pas été effectués et réglées dans les délais.
C'est pourquoi, un contrôle a été réalisé par les services de l'Urssaf pour évaluer le montant des cotisations qui seraient dues pour la période de référence.
J'ai demandé à pouvoir, sans délai, régulariser la situation vis à vis de tous les organismes concernés.
Je dois insister sur le fait que cette question relève du domaine strictement privé et professionnel et n'a de relation, directe ou indirecte, avec aucun de mes mandats municipal ou régional.
Une fois les cotisations régularisées auprès des organismes concernés ma situation se trouvera clarifiée".
Pour le maire de Tarbes, il s'agit de "l'instrumentalisation médiatique d'une affaire privée qui n'aurait jamais dû quitter le domaine privé".