INFO FRANCE 3 MIDI-PYRENEES - Les enquêteurs qui recherchent les causes du crash qui a fait 4 morts vendredi dans le Vignemale disposent d'un élément important : des images enregistrées par des témoins au moment du crash.
La justice a placé sous scéllés plusieurs enregistrements vidéo du crash de l'hélicoptère C 145 de la gendarmerie qui a fait 4 morts vendredi 20 mai dans le massif du Vignemale, selon les informations de France 3 Midi-Pyrénées confimées par le parquet de Tarbes (Hautes-Pyrénées).Les enquêteurs détiennent plusieurs enregistrements vidéo dont un a été réalisé par un protagoniste de l'exercice de secours en montagne qui se déroulait ce jour-là. L'hélicopère venait de déposer deux participants, dont un médecin, juste avant le crash et l'un d'eux disposait d'une caméra de type GoPro, selon nos informations.
Mais d'après le parquet de Tarbes, qui a ouvert une enquête préliminaire pour homicide involontaire, d'autres enregistrements ont été saisis. Il pourrait s'agir d'images vidéos réalisés par des randonneurs, dans ce secteur très fréquenté des Pyrénées. D'après nos informations, il y avait également à proximité un détachement de militaires en train de rééquiper une voie dans le couloir de Gaube, là où a eu lieu le crash.
Ces images sont en cours d'analyse et pourraient être déterminantes pour l'enquête : elle permettront peut-être de savoir ce qui est à l'origine du crash. Problème technique, erreur de pilotage ou élément extérieur de type phénomène aérologique... Ces pièces à conviction vont être minutieusement analysées.
Le crash de cet hélicopère spécialisé dans le secours en montagne a suscité une vive émotion dans les Pyrénées et dans toute la France. Les 4 gendarmes à bord, un pilote et un mécanicien de Tarbes et deux hommes du PGHM de Pierrefitte-Nestalas, étaient chevronnés et appréciés dans le milieu de la montagne.