Au 31 août, 57 dossiers d'indemnisation de dommages imputables à l'ours ont été enregistrés pour un total de 79 animaux. Un chiffre en baisse alors que la population d'ours n'a jamais été aussi importante depuis 2006. Mais qui ne sont qu'une tendance, la saison d'estive n'étant pas encore achevée.
Sur les 79 dossiers d'indemnisation pour des dégâts sur des troupeaux ou des ruches, 57 sont imputables avec certitudes à l'ours. Pour un total de 79 animaux et 4 ruches. Pour l'essentiel, les victimes sont en Ariège (39 dossiers pour 56 animaux tués et une ruche détruite) puis dans une proportion bien moindre dans le périmètre haut-pyrénéen du Parc National des Pyrénées (11 dossiers pour 10 animaux et 3 ruches).
Des chiffres en baisse
Pour le nombre d'animaux victimes, c'est le plus bas enregistré à cette période de l'année depuis 2006 et la mise en place du suivi de l'ours alors que la population d'oursidés n'a jamais été aussi haute (31 en 2014 avec 6 naissances au moins annoncées en 2015). Pour le nombre de dossiers imputables à l'ours, il faut remonter à 2010 pour avoir un chiffre inférieur (52) mais la population recensée à l'époque n'était que de 20 individus.Selon le communiqué et les chiffres publiés par la DREAL, la direction régionale de l'environnement, l'aménagement et le logement, "ces données ne constituent à l'heure actuelle qu'une tendance et sont bien évidemment à prendre avec précaution, tant que la saison d'estive n'est pas achevée. Il faudra attendre la fin de l'année pour pouvoir comparer réellement les chiffres 2015 avec ceux des années précédentes.".