Greenpeace et France Nature Environnement (FNE) ont plaidé mercredi pour une réforme des protocoles d'évaluation des organismes génétiquement
modifiés (OGM) après la publication de l'étude du professeur Séralini
"Cette étude renforce considérablement les inquiétudes portant sur les impacts négatifs des OGM sur la santé humaine et animale", a estimé dans un communiqué Anaïs Fourest, chargée de campagne OGM à Greenpeace.
L'Union européenne "doit décréter un moratoire sur tous les OGM résistants aux herbicides en Europe", selon l'ONG.
Greenpeace plaide surtout pour une réforme de l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), chargée d'évaluer les OGM, "afin de protéger les citoyens européens et de cesser de servir les intérêts commerciaux exclusifs des entreprises de biotechnologie".
Pour France Nature Environnement (FNE), l'étude menée par Gilles-Eric Séralini, professeur à l'université de Caen, "constitue une très sérieuse remise en cause de la fiabilité des protocoles d'évaluation mis en place par l'industrie agroalimentaire".
Générations futures, une association luttant contre les pesticides et les OGM, demande pour sa part que "de telles études sur rats pendant deux ans soient immédiatement rendues obligatoires au niveau européen (...) et non pas seulement sur un durée de quelques mois, comme cela est pratiqué actuellement."