La cour d'appel de Paris examinait ce jeudi à huis-clos la validité de plusieurs mises en examen. A l'extérieur, plusieurs centaines de personnes venues de toute la France ont manifesté devant le palais de justice de Paris.
Pour les centaines de personnes venues manifester ce jeudi devant le palais de justice de Paris, le sort de Martine Aubry importe peu. Ces victimes de l'amiante, de toute la France et notamment de Condé-sur-Noireau, attendent depuis 17 ans un procès.
A l'intérieur du bâtiment, la cour d'appel de Paris examinait à huis clos la validité de neuf mises en examen pour homicide involontaire, dont celle de Martine Aubry. Les premières plaintes ont été déposées en 1996. Après plus de dix ans d'enquête, 17 mises en examen, des requêtes en annulation, des pourvois, des renvois, les victimes et leurs proches commencent à désespérer de voir un jour ce procès tant attendu avoir lieu.
Reportage de Pierre-Marie Puaud et Moncef Zarrouck