Ostreiculture : les Bas-Normands investissent en Poitou-Charentes

Des ostréiculteurs de Charente-Maritime ont vendu à prix d'or des parcelles, notamment à des Bas-Normands, qui permettent à leurs propriétaires de fabriquer de grandes quantités de naissains d'huîtres. Conséquence : d'ici 2 à 3 ans, les huîtres devraient être très nombreuses sur le marché. 

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En Charente-Maritime, des Normands, des Bretons ou même des Portugais ont acheté -très cher- des parcs de captage, c'est à dire des "collecteurs" qui sont constitués par des matériaux de toutes sortes et sur lesquels les larves des huîtres s'accrochent. Avec un pari à la clef : multiplier les naissains à partir desquels des millions d'huîtres pourront grandir, se développer et être mises un jour sur le marché.

Conséquence : le marché des coquillages pourrait exploser avec une offre sans précédent. 

L'achat de ces "couveuses" s'explique par la crise de la surmortalité des naissains

Le phénomène de surmortalité des naissains d'huîtres a débuté en 2008. Dès les premières années, les ostréiculteurs ont enregistré 60 % de pertes en milieu naturel et 80 % dans les écloseries. Le coupable est un virus du nom de OsHV1. Il frappe essentiellement l'huître juvénile.

La surmortalité des naissains a eu des conséquences économiques importantes avec pour la filière ostréicole avec de nombreux dépôts de bilan. 

Explications Marie-Pierre Gressant

 



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