Paul Cherrier, étudiant en Master 1 d'histoire contemporaine à l'Université de Caen Basse-Normandie est passionné par les objets du Débarquement. Depuis son enfance, il se promène sur les plages du Jour J et ramasse des objets des soldats ou des combats du 6 juin 1944.
70 ans après le Débarquement et la Bataille de Normandie, la mer et les plages du Jour J cachent et révèlent toujours des objets des soldats et des combats du 6 juin 1944 et des semaines qui ont suivi.
Paul Cherrier, étudiant en histoire politique contemporaine est un passionné de la Seconde Guerre mondiale, de l'histoire du Débarquement et de la Bataille de Normandie. Depuis l'âge de 8 ans, il arpente les plages de Courseulles-sur-mer ou encore Ver-sur-mer dans le Calvados. Il a rassemblé près de 3000 objets, vêtements, chaussures de soldats, des pièces métalliques d'artillerie qui témoignent de la violence des combats.
"Le plus touchant", selon lui, "les objets de la vie quotidienne des combattants Alliés comme un peigne, un rasoir, généralement bien conservés grâce à la tourbe."
Des objets donnés dans des musées de Basse-Normandie
Paul Cherrier a offert à quelques musées de la région certains de ces objets du Débarquement. Par exemple, il a offert 7 pièces de ses fouilles au Centre Juno Beach de Courseulles-sur-mer. Le musée a exposé une pommade anti-brûlures utilisé par les soldats canadiens pendant les combats du Jour J. Cet objet a été référencé et présenté pour évoquer l'histoire des combattants à l'intérieur des chars "Sherman", engins surnommés "Tommy Cookers" en référence à la chaleur dégagé quand le tank était touché. Le premier motif d'intervention des 2000 infirmières canadiennes présentes sur les champs de bataille était le soin de brûlures graves.
Le reportage de Jean-Baptiste Pattier et Patrick Mertz :
Intervenant : Paul Cherrier, collectionneur d'objets du Débarquement et étudiant en histoire contemporaine à l'Université de Caen Basse-Normandie