Le CBC n'avait pas dit son dernier mot. Après s'être incliné sur son parquet, le club caennais a remis les compteurs à zéro ce vendredi soir dans le Nord en demi-finale des playoffs de Nationale 1 face au club de Loon-plage.
"On est toujours en vie", a déclaré ce vendredi soir Stéphane Herbelin, le coach du CBC, à nos confrères de Ouest-France. Après s'être incliné une semaine plus tôt sur son parquet, le club caennais a relevé la tête ce vendredi soir dans le nord de la France et rebattu les cartes dans la course à la montée en Pro B. Pas question, comme l'an dernier, de quitter les playoffs au stade des demi-finales.
Si les Normands partaient avec une grosse pression (l'obligation de gagner), leurs adversaires, le club de Loon-plage, abordaient cette rencontre diminués, privés de deux joueurs arrivés en fin de contrat le 31 mai dernier. Et les Caennnais ont su en tirer avantage en faisant la course en tête tout au long de la rencontre. De deux points d'avance en fin de premier quart-temps, les Normands ont compté jusqu'à 9 points de plus au tableau d'affichage juste avant l'ultime période de jeu. Malgré le sursaut d'orgueil des nordistes (seulement trois points d'écart à deux minutes de la fin), c'est le CBC qui l'a emporté sur le score de 76-69.
Une victoire qui constitue "une première étape" vers l'objectif de la finale, a rappelé le coach du CBC. Et qui ne s'est pas faite sans casse, côté normand. L'Américain Tyere Marshall, entaillé au menton, a terminé la soiré aux urgences et Mounir Bernaoui, blessé au mollet, a dû quitter le parquet en première mi-temps. Le retour rapide de l'ailier sur le terrain est incertain.
Belle, belle, belle
Tout se jouera sur la belle ce dimanche à 15 h 30 sur le parquet de Loon-plage. Le CBC commence a en avoir l'habitude : le club normand est déjà passé par un troisième match lors des huitièmes de finale face à Orchies et des quarts de finale face à Toulouse. A notre que l'autre demi-finale des playoffs de Nationale 1 se jouera aussi sur une belle : la victoire d'Andrézieux-Bouthéon à Poitiers a remis les compteurs à zéro.