Au printemps dernier, les routiers avaient manifesté leur opposition au projet de loi travail qui risquait, notamment, de modifier le décompte de leurs heures supplémentaires. Bien que la loi soit promulguée, les syndicats poursuivent leur mobilisation avant la publication des décrets d'application.
Pas de blocage mais une action de sensibilisation, annonçait la CGT ce jeudi. X'est bel et bien ce qui s'est passé ce vendredi au petit matin à proximité du centre routier de Mondeville, près du périphérique sud: une distribution de tracts pour rappeler aux routiers les enjeux de la loi travail, notamment dans la prise en compte de leurs heures suppélementaires et leur travail de nuit. "Un conducteur qui travaille exclusivement la nuit, qui a un contrat de travail de 200 heures, si on applique strictement la loi travail telle qu'elle a été votée il perdrait à peu près 300 euros par mois", explique Jean-Marc Lambert, secrétaire Général CGT Transports Routiers de Normandie. Le secrétaire d'Etat Alain Vidalies a promis aux routiers certains aménagements. La CGT craint de ne pas retrouver ces promesses dans les futurs décrets d'application.
Reportage de Jean-Yves Gélébart et Gildas Marie
Intervenant:
- Jean-Marc Lambert, secrétaire Général CGT Transports Routiers de Normandie