Le Stade Malherbe de Caen reçoit ce mercredi soir à d'Ornano l'OGC Nice dans le cadre des 16e de finale de la Coupe de la Ligue. Les deux équipes sont respectivement 3e et 6e du championnat de ligue 1.
Après un coup d'arrêt en championnat ce week-end, Caen et Nice, deux des équipes les plus offensives de Ligue 1, s'affrontent ce mercredi, à 21H00, en 16e de finale de Coupe de la Ligue, l'occasion de reprendre leur marche en avant. Pas grand monde aurait parié dessus en début de saison mais, en l'absence des équipes européennes, qui n'entreront en lice qu'au tour prochain, ce Caen-Nice est la grosse affiche des 16e, puisqu'elle oppose le 3e au 6e.
Elle mettra surtout face-à-face deux équipes qui se distinguent par leur jeu offensif assumé, comme le montrent les 25 buts inscrits par Nice en 10 matches. Il s'agit du meilleur total de Ligue 1 à égalité avec le Paris SG, qui compte un match en plus, puisque Nice Nantes avait été interrompu sur le score de 2-2 et sera intégralement rejoué début novembre.
Cette explosion offensive des Azuréens doit beaucoup au retour en France d'Hatem Ben Arfa, qui enchaîne les mouvements de grande classe et les buts d'extra-terrestre, dans un système de jeu bâti pour lui donner beaucoup de liberté. Avec ses 28 ans, il fait presque figure d'ancien au milieu des Jean-Michaël Seri (24 ans), Nampalys Mendy (23 ans) ou Vincent Koziello (19 ans) qui évoluent à ses côtés au milieu, alors qu'en attaque, Valère Germain profite des brèches ouvertes et des caviars offerts par ce milieu très complémentaire. Samedi, Nice a pourtant offert au Gazelec Ajaccio sa première victoire en Ligue 1 (3-1).
Deux équipes en quête de relance
Un relâchement coupable après quatre victoires éblouissantes (3-1 à Bastia, 6-1 contre Bordeaux, 4-1 à Saint-Étienne et 4-1 à Rennes), que l'entraîneur Claude Puel a voulu relativiser, tout en appelant son groupe à se remobiliser. Après une telle série, "c'est humain, on fait un peu moins d'efforts, un peu moins de tout, et on peut très vite perdre le fil", a-t-il commenté. Mais ce revers "remet tout le groupe en éveil et ça sera déjà une bonne chose. On a tendu une joue, on va essayer de ne pas tendre la deuxième", a encore ajouté le coach.Ce ne sera toutefois pas chose facile, car Caen, qui a conservé sa place sur le podium de L1, malgré la défaite à domicile contre Nantes (0-2), aura lui aussi envie de se ressaisir. Emmenés par un Patrice Garande aux principes de jeu offensifs bien arrêtés, les Normands ont toutefois un peu de mal à se montrer aussi réalistes que la saison passée, où ils avaient fini 4e attaque de Ligue 1.
Caen est pour l'heure la 10e attaque de Ligue 1, tout en étant la 6e équipe qui tire le plus au but. A titre de comparaison, Nice n'a que le 16e plus grand nombre de tirs depuis le début de la saison. L'avant-centre Andy Delort symbolise toutes les difficultés caennaises à concrétiser les efforts offensifs, puisqu'il est le joueur qui a le plus tiré au but depuis le début de la saison avec 54 tirs, mais pour seulement 22 cadrés (40% de précision) et 3 buts. Contre Nantes, il a égalé le record de tirs dans un match, avec 8 tentatives, toutes vaines. Hatem Ben Arfa est, lui, à 7 buts en 25 tirs, dont 13 cadrés (52%).
