Les syndicats de cheminots avaient lancé un préavis de grève pour ce vendredi 17 décembre et les week-ends des vacances de Noël (préavis levé ce jeudi). Selon la SNCF Normandie, les trains normands devraient circuler normalement.
Mise à jour (16h) : la CGT-Cheminots et SUD-Rail lèvent leurs appels à la grève de vendredi à dimanche sur l'axe TGV Sud-Est. Mercredi soir, l'autre syndicat qui avait déposé un préavis de grève sur cet axe pour le premier week-end des départs en vacances de Noël, l'Unsa ferroviaire, avait déjà annoncé sa décision de "sortir de la grève".
Le trafic des TGV Sud-Est "restera très perturbé" vendredi avec "un TGV sur deux" en circulation, malgré la levée jeudi des appels à la grève de la CGT-Cheminots et SUD-Rail, a annoncé la direction de la SNCF.
Ces appels ont été levés "trop tardivement sur le plan opérationnel pour assurer une remontée" du nombre de TGV en circulation, a expliqué la direction. Samedi et dimanche, le trafic des "TGV Sud-Est sera quasi normal", a-t-elle ajouté. "Cette levée intervient après que les organisations syndicales ont accepté la dernière proposition faite par la direction de l'axe TGV Sud-Est mardi soir", selon la direction.
Un préavis de grève posé pour les week end de vacances de Noël
Les syndicats ont lancé un énième préavis de grève pour ce vendredi 17 décembre. Le trafic devrait être perturbé sur une partie de la France, sur les trois prochains week-ends, le vendredi, samedi et dimanche. Les contrôleurs et les agents d'escale en gare sont notamment concernés par le mouvement social et réclament, entre autres, une augmentation de salaire.
Selon l'AFP, la moitié des trains TGV Sud-Est ne circuleront pas. Les Normands ne seront pas impactés par la grève selon la direction de la SNCF Normandie. "On sera au rendez-vous pour les vacances. Il n'y a aucun problème pour se rendre à la gare Paris-Saint-Lazare non plus", a assuré Juliette De Beaupuis, directrice des relations territoriales et de la communication pour SNCF Voyageurs.
50 000 voyageurs impactés
Les trois syndicats appelant à la grève (Sud-Rail, CGT-Cheminots et Unsa ferroviaire) étaient en négociations avec la direction de la SNCF. Mais selon Erik meyer, secrétaire fédéral de Sud-Rail, l'entreprise "n'a pas répondu positivement à l'ensemble de nos demandes" et, "sans en aviser notre organisation, elle décide de rompre les discussions", a-t-il déclaré à l'AFP.
"C'est scandaleux au moment où les Français ont le plus besoin de nous pour se déplacer", s'est indigné Christophe Fanichet, PDG de la société SNCF Voyageurs, mercredi 15 décembre en conférence de presse. Il a indiqué avoir offert "des avancées, en particulier financières", aux syndicats, mobilisés pour améliorer les rémunérations et conditions de travail. Selon Alain Krokovitch, directeur de Voyages SNCF, 50 000 voyageurs sont concernés par la suppression des trains.