La Société Protectrice des Animaux (SPA) recherche des délégués-enquêteurs bénévoles dans le Calvados. Ces bénévoles réalisent des vérifications à la suite de signalements de maltraitance ou de trafic d'animaux. 1 000 personnes en France réalisent ces missions pour le compte de l'association.
La Société Protectrice des Animaux (SPA) a besoin de volontaires. Le pôle investigations de la SPA lance un appel pour recruter des délégués-enquêteurs bénévoles dans le Calvados.
Dans ses missions de lutte contre la maltraitance et le trafic animal, la SPA recherche des bénévoles pour réaliser des vérifications à la suite de signalements. Ils sont amenés à constater des faits et à agir en concertation avec le pôle investigations.
Comment devenir délégué-enquêteur bénévole ?
Compte tenu de la spécificité de cette mission, une procédure de recrutement rigoureuse est mise en place. Un dossier de candidature à compléter, deux entretiens, des formations et une période d'essai de six mois, renouvelable une fois, rien n'est laissé au hasard. Pour savoir si vous avez le profil recherché, la SPA propose sur son site, une fiche complète du délégué-enquêteur. Les candidatures sont à adresser via le formulaire sur le site de la SPA.
Il faut la maîtrise de ses émotions, pour garder l'objectivité de son enquête. C'est indispensable.
Bruno BourdoiseauResponsable référent pôle investigations secteur Nord SPA
Pour être un délégué-enquêteur bénévole efficace, il faut connaître ou apprendre le principe fondamental des 5 libertés individuelles. Elles expliquent les conditions que l'homme doit offrir à l'animal pour assurer son bien-être. L'absence de faim, de soif et de malnutrition, l'absence de stress physique et/ou thermique, l'absence de douleur, de lésions et de maladie, l'absence de peur et de détresse et la liberté d'expression d'un comportement normal de son espèce. 5 libertés individuelles de l'animal reconnues par l'Organisation mondiale de la santé animale.
La SPA a aussi besoin de vétérinaires
Faute de vétérinaire, la SPA a dû se résoudre à fermer son dispensaire du Petit-Quevilly, dans l'agglomération rouennaise.
Ce dispensaire, qui permettait aux personnes précaires de soigner leurs animaux, n'a plus de vétérinaire. Il a dû se résoudre à fermer temporairement. Il existe, en France, douze structures de ce type seulement. Le dispensaire du Petit-Quevilly dispose pourtant de locaux propres et fonctionnels, avec tout le matériel nécessaire, pour qu'un vétérinaire puisse prodiguer des soins courants. L'association propose également un salaire intéressant et des conditions de travail très acceptables.
Si le dispensaire du Petit-Quevilly (76) est fermé, l'association ne désespère pas de trouver un candidat vétérinaire dans les prochains mois. La SPA propose même de former à la chirurgie de jeunes vétérinaires dans une de ses structures.
Il y a urgence à trouver une solution. Des personnes qui n'ont pas les moyens de soigner leurs animaux sont parfois contraints de les abandonner.
Anne-Marie ChoquetResponsable régionale Nord de la SPA
La SPA possède 63 refuges et 12 dispensaires en France. Elle compte 700 salariés et 5 000 bénévoles. En 2022, elle a pris en charge 44 000 animaux et réalisé 41 000 adoptions.
