En 2030, serons-nous tous des sentinelles du ciel ? Partout en France, de petits groupes de citoyens se forment pour recueillir des données sur la qualité de l'air que nous respirons. Pourquoi ? Comment peut-on faire ? C'est tout le propos de l'atelier organisé par Turfu, au Dôme à Caen.
Les idées fourmillent dans les tables rondes du Festival Turfu. Des citoyens et des scientifiques s'agitent autour de la question de la qualité de l'air.
Parmi les animateurs se trouvent aussi bien les experts d'ATMO Normandie (surveillance de la qualité de l'air), que les ambassadeurs d'Ambassad'air, qui mobilisent à Rennes les citoyens à l'aide de micro-capteurs.
"L'air citoyen" ?
L'idée ? Fournir à des citoyens et des collectivités ces fameux capteurs pour constituer en Normandie tout un réseau et traquer le dioxyde d'azote, les particules PM10 et le dioxyde de soufre.Atmo Normandie a implanté 40 stations de relevé dans toute la Normandie. Demain, plusieurs centaines pourraient ainsi pulluler avec l'implication des collectivités et des citoyens.
Ces "sentinelles du ciel" pourraient ainsi :
- contribuer à la surveillance de la qualité de l'air
- contribuer à affiner les prévisions d'ATMO Normandie
- être sensibilisé à la qualité de l'air dans leur environnement proche, à l'aide d'un voyant lumineux, vert, orange ou rouge.
Pour l'instant, le projet normand mûrit et la réflexion va se poursuivre en novembre prochain où d'autres ateliers sont prévus au Dôme.
Des sentinelles dans le monde entier
Ce projet s'inspire d'expériences similaires menées en Allemagne, à Barcelone, ou à Paris, AirCitizen. Sur le site allemand, nous avons même trouvé la liste des ingrédients pour fabriquer soi-même son capteur. Il vous faudra un thermomètre et hygromètre DHT22, des petits câbles de connexion, un câble USB, des serre-câbles ... La SUITE et les explications détaillées se trouvent ici.