Le collectif qui défend une plus large place accordée au vélo avait organisé une première manifestation à Caen le 30 mai dernier. Un nouveau rassemblement était organisé ce samedi pour dénonce rle manque de place dans les trains pour les vélos.
"On ne veut pas que ce monde là soit celui d'hier, on veut une vraie place pour le vélo", lancé Véronique du collectif Vélorution. Le mot d'ordre du 30 mai dernier n'a pas changé. Près de 250 cyclistes avaient alors défilé dans les rues de Caen alors que le déconfinement n'était pas encore achevé et que les rassemblement de plus de dix personnes étaient toujours interdits. Ce samedi 4 juillet, le mot d'ordre n'a pas changé mais la problématique du jour est spécifiquement liée au train. La gare de Caen figure en bonne place sur le parcours de cette nouvelle manifestation. "On demande plus de TER parce qu'on peutr y mettre son vélo et que c'est gratuit. On demande également d'avantage d'anneaux pour accrocher les vélos parce que la tendance c'est qu'il y en a de moins en moins, contrairement à ce qui est dit."
Le choix de la date retenue pour ce nouveau rassemblement n'est pas anodin. Ce samedi 4 juillet marque le coup d'envoi des vacances d'été et l'an dernier, à cette période, les trains ont été le théâtre de tensions entre les cyclistes et les personnels de la SNCF. Le syndicat Sud-Rail s'est joint au collectif Vélorution pour réclamer davantage de places. "Beaucoup de contrôleurs ont été obligés de refuser l'accès aux trains à des usagers du vélo parce qu'il n'y avait plus de place. Si les vélos avaient été acceptés, les gens n'auraient pas pu circuler dans les wagons et les sorties auraient été bloquées en cas d'avcuation d'urgence", déplore Guillaume Dauxais, "Le vélo et le train c'est la complémentarité, c'est l'avenir mais les dirigeants de l'entreprise et les politiques n'en ont pas conscience. Le nouveau matériel qui arriver va avoir beaucoup moins de places que le matériel actuel qui va sur Paris."
Les manifestants appelaient la Région Normandie à s'inspirer notamment de ce qui se fait dans les Pays de la Loire en période estivale où une voiture est vidée de ses sièges pour accueillir des vélos.