Legallais : Il fait peut-être bon y travailler mais le CHSCT a des droits de regard sur la réorganisation des services

Déjà prévue en octobre dernier, l'audience devant le tribunal des référés entre l'entreprise Legallais et les élus du CHSCT s'est déroulée ce 15 novembre 2018. La direction n'accepte pas l'intervention de son CHSCT dans un projet de réorganisation des postes de travail. Tensions malgré son label. 

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Le comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail  (CHSCT) a été crée dans le monde de l'entreprises pour veiller aux bons fonctionnements, respect des "normes" et la préservation du dialogue direction-salarié.
Ce n'est pas l'avis de tout le monde et l'entreprise d'Hérouville Saint-Clair qui emploie 200 personnes dans l'outillage professionnel  assigne son CHSCT devant le tribunal.

Ce jeudi 15 novembre 2018, l'audience avait lieu devant le tribunal des référés de Caen. 

L'entreprise Legallais conteste le "bien-fondé" d'une expertise demandé par les élus de son CHSCT , après l'annonce de la réorganisation d'un service. Le conflit dure depuis quelques mois, expliquent les représentants de la CGT, présents devant le tribunal.


En Octobre dernier, une première audience était fixée mais elle avait dû être reportée à la date d'aujourd'hui :
 

Champion du "bien-être au travail", Legallais assigne son CHSCT en justice

Au printemps dernier, le quincaillier normand était fier d'obtenir le label "Great place to work" et le faisait savoir. Six mois plus tard, le voilà en conflit avec son CHSCT. Les deux parties avaient rendez-vous ce jeudi matin au tribunal.


"On parle d'une réorganisation de service, on parle de conséquences sur la santé moral et physique des salariés. Les élus sont pleinement dans leur rôle et on fait confiance à la juridiction pour leur donner raison", précise Franck Merouze, Secrétaire de l'Union locale CGT de Caen

Le tribunal rendra son avis le 13 décembre prochain.
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