Le père de Cécile, disparue en 1997, veut connaître "la vérité" : "mais j'espère qu'elle n'a pas croisé Fourniret"

Une dizaine d'ADN inconnus ont été retrouvés sur un matelas ayant appartenu au tueur en série. Le Parisien affirme que ces traces génétiques vont être comparées à celles de Cécile Vallin. Le père de la jeune fille qui vit dans le Calvados ne cache pas son effroi,"mais c'est une piste logique".

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Quand il a eu vent des révélations du Parisien, Jonathan oliver est allé acheter le journal. Il y a lu, écrit noir sur blanc, le nom de sa fille Cécile Valin. Nos confrères expliquent que les enquêteurs de l'OCRVP ont sélectionné "une trentaine de cold cases" afin d'exploiter les prélèvements effectués sur le matelas du tueur. L'article précise : "parmi les comparaisons prévues, au moins deux relèvent de dossiers très médiatiques : les affaires Marie Wagon, disparue en 1996 à Agen, et Cécile Vallin disparue en 1997 en Savoie alors qu'elle n'avait que 17 ans".
"Je n'ai aucune information officielle", confesse Jonathan Oliver. Mais qu'un lien a été établi entre Michel Fourniret et la disparition d'Estelle Mouzin, il ne peut s'empêcher d'avoir de mauvais présages. "Il y a longtemps déjà, l'ADN de Cécile a été comparé à des prélèvements qui avaient été effectués dans sa camionnette. Cela n'avait rien donné, révèle aujourd'hui Jonathan Oliver. De même, les enquêteurs n'ont jamais pu apporter la preuve qu'il se trouvait à Saint-Jean de Maurienne le 8 juin 1997 à l'endroit où Cécile a disparu".

De Michel Fourniret, Jonathan Oliver n'attend pas grand chose. "Il n'y a rien à tirer de ce mec-là". Les progrès de la science ouvrent en revanche de nouvelles perspectives. Les techniques permettant de retrouver des traces d'ADN se sont beaucoup perfectionnées. Les comparaisons effectuées par l'OCRVP permettront peut-être de faire avancer certaines enquêtes."Depuis le début, j'ai besoin de savoir. C'est ce qui pourrait me libérer du poids de tout ça. Je n'ai pas pensé à la piste Fourniret, sauf ces derniers jours". Jonathan Oliver confesse avoir le coeur serré rien qu'à l'évocation de celui qui a été surnommé "l'ogre des Ardennes". "Je suis prêt à entendre la vérité, mais j'espère qu'elle ne l'a pas croisé". 

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