Premier cas de grippe aviaire détecté en Normandie : la préfecture du Calvados établit une zone de contrôle sur 5 km

Un premier cas de grippe aviaire est confirmé en Normandie : un canard sauvage retrouvé mort le week-end dernier sur la côte était porteur du virus. Tous les élevages déjà confinés sont en alerte, promeneurs et chasseurs aussi. La préfecture du Calvados met en place une zone de contrôle temporaire.

La préfecture du Calvados met en place une zone de contrôle temporaire, suite à ce premier cas de grippe aviaire

Le 2 décembre dernier a été découvert, sur le territoire de la commune de Meuvaines, le cadavre d’un canard de l’espèce « Tadorne de Belon ». Après des analyses effectuées par le laboratoire national de référence, il s’avère que ce canard était porteur d’une souche d’influenza aviaire qui est une maladie touchant exclusivement les volatiles.

Préfecture du Calvados


La préfecture rappelle dans son communiqué qu' "il s’agit d’une maladie très contagieuse parmi les volatiles et contre laquelle toutes les mesures doivent être prises afin de protéger la filière avicole (élevages de poules, de coqs, de canards, d’oies,…)."

Un arrêté préfectoral a été pris ce 10 décembre 2020 afin d’instaurer une zone de contrôle temporaire sur la commune de Meuvaines ainsi que sur 14 communes situées dans un rayon de 5 kilomètres du lieu où a été découvert le cadavre du canard contaminé.

Ces 15 communes sont :

  • Arromanches-les-Bains,
  • Asnelles, Bazenville,
  • Colombiers-sur-Seulles,
  • Crepon,
  • Creully-sur-Seulles,
  • Graye-sur-Mer,
  • Ponts-sur-Seulles,
  • Le Manoir, Meuvaines,
  • Ryes,
  • Saint-Come-de-Fresne,
  • Sainte-Croix-sur-Mer,
  • Tracy-sur-Mer
  • et Ver-sur-Mer.

Au sein de cette zone, tous les propriétaires de volaille d’élevage (qu’il s’agisse de professionnels ou de particuliers) sont tenus de respecter scrupuleusement les mesures suivantes :

  • les volailles et oiseaux captifs doivent être confinés ou protégés par des filets de protection afin de leur éviter tout contact avec les oiseaux sauvages 
  • les déplacements de volailles et d’oiseaux captifs sont réglementés et limités au strict nécessaire 
  • la vente d’oeufs est soumise à déclaration auprès de la DDPP 
  • la présentation de volailles et d’oiseaux sur les foires et marchés est interdite 
  • l’introduction de gibier à plumes est interdite, y compris les faisans 
  • la chasse au gibier d’eau est strictement interdite

 

Eleveurs d'oiseaux et volailles mais aussi chasseurs étaient déjà en alerte maximum depuis la première semaine de novembre. Depuis la détection du virus influenza aviaire hautement pathogène H5N8 sur deux cygnes aux Pays-Bas le 23 octobre 2020, le nombre de cas dans la faune sauvage ne cesse de croître en Europe. Des foyers domestiques et des cas dans l’avifaune sauvage ont été confirmés aux Pays-Bas mais également en Allemagne et au Royaume-Uni. En France, le sud-Ouest est en alerte rouge, avec deux élevages touchés.
 

Premier cas en Normandie  mais sur la faune sauvage

Dans le laboratoire Duncombe à Caen, on affirme même qu'une équipe dédiée aux analyses étaient de permanence 24/24.
Le verdict vient de tomber ce 9 décembre, un premier cas de grippe aviaire hautement patogène vient d'être détecté en Normandie, dans le Calvados.
" Il s'agit d'un canard sauvage retrouvé mort ce week-end dans un gabion  du Calvados, près de la Côte", affirme Guillaume Fortier du laboratoire Labéo-Duncombe de Saint-Contest chargé des analyses. "Le cas est confirmé par le laboratoire national de référence de l'Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire)."

 

C'est logique que la Normandie soit touchée, nous sommes situés dans un couloir migratoire pour les oiseaux sauvages qui partent des pays nordiques. Ils passent par la Manche avant de rejoindre l'Atlantique. On savait que ça arriverait. C'est pourquoi c'est important que chasseurs, éleveurs et promeneurs soient vigilants.

Guillaume Fortier, directeur du Laboratoire Labéo-Duncombe

Elevages confinés pour échapper au virus


A la veille des fêtes de Noël c'est donc un peu difficile pour les éleveurs de volailles : une poule, une oie ou un chapon fiévreux et c'est tout l'élévage qui sera considéré comme foyer et abattu. 
"Ce serait pour nous un gros coup dur. C'est pourquoi, nos volailles sont confinées dans le bâtiment depuis début novembre. Elles n'ont aucun contact avec les oiseaux extérieurs et on vérifie l'état plusieurs fois par jour, une volaille fiévreuse et pas bien ça se voit tout de suite", explique Guillaume Dujardin, éleveur à Cahagnes, dans le Bessin. 


De premiers cas français de H5N8 avaient été détectés en novembre dans des animaleries, en Corse et dans les Yvelines, livrées en oies par un particulier du Nord.
Plusieurs cas de cette maladie, hautement contagieuse et mortelle pour les oiseaux, ont aussi été confirmés dans la faune sauvage, notamment une oie bernache en Loire-Atlantique et trois cygnes en Meurthe-et-Moselle.
Ce "retour" du H5N8 renvoie les éleveurs de canards de la filière gras du Sud-Ouest aux crises des hivers 2015/16 et 2016/17, quand des épizooties de grippe aviaire avaient engendré des abattages massifs : plus de 25 millions de canards (sur quelque 35 millions élevés en France) lors de la première crise et 4,5 millions lors de la deuxième.
   

La préfecture du Calvados met en place une zone de contrôle temporaire, suite à ce premier cas de grippe aviaire

Le 2 décembre dernier a été découvert, sur le territoire de la commune de Meuvaines, le cadavre d’un canard de l’espèce « Tadorne de Belon ». Après des analyses effectuées par le laboratoire national de référence, il s’avère que ce canard était porteur d’une souche d’influenza aviaire qui est une maladie touchant exclusivement les volatiles.

Préfecture du Calvados


La préfecture rappelle dans son communiqué qu' "il s’agit d’une maladie très contagieuse parmi les volatiles et contre laquelle toutes les mesures doivent être prises afin de protéger la filière avicole (élevages de poules, de coqs, de canards, d’oies,…)."

Un arrêté préfectoral a été pris ce 10 décembre 2020 afin d’instaurer une zone de contrôle temporaire sur la commune de Meuvaines ainsi que sur 14 communes situées dans un rayon de 5 kilomètres du lieu où a été découvert le cadavre du canard contaminé.

Ces 15 communes sont :

  • Arromanches-les-Bains,
  • Asnelles, Bazenville,
  • Colombiers-sur-Seulles,
  • Crepon,
  • Creully-sur-Seulles,
  • Graye-sur-Mer,
  • Ponts-sur-Seulles,
  • Le Manoir, Meuvaines,
  • Ryes,
  • Saint-Come-de-Fresne,
  • Sainte-Croix-sur-Mer,
  • Tracy-sur-Mer
  • et Ver-sur-Mer.

Au sein de cette zone, tous les propriétaires de volaille d’élevage (qu’il s’agisse de professionnels ou de particuliers) sont tenus de respecter scrupuleusement les mesures suivantes :

  • les volailles et oiseaux captifs doivent être confinés ou protégés par des filets de protection afin de leur éviter tout contact avec les oiseaux sauvages 
  • les déplacements de volailles et d’oiseaux captifs sont réglementés et limités au strict nécessaire 
  • la vente d’oeufs est soumise à déclaration auprès de la DDPP 
  • la présentation de volailles et d’oiseaux sur les foires et marchés est interdite 
  • l’introduction de gibier à plumes est interdite, y compris les faisans 
  • la chasse au gibier d’eau est strictement interdite
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