Coronavirus : " le pic de l'épidémie est attendu en milieu de semaine prochaine" en Normandie

Christine Gardel, directrice générale de l'Agence régionale de Santé Normandie, a assuré que 1 141 800 masques ont été délivrés aux établissements supports pour le personnel soignant, le nombre de tests va augmenter. 16 personnes sont décédées au total dans la région soit 6 de plus qu'hier. 

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Tous les indicateurs sont à la hausse, sur les 72 dernières heures: 78 % de décès en plus à noter dans la région. Les victimes ont 77 ans d'âge moyen. 

41 personnes sont en réanimation soit 6 de plus qu'hier dont 15 % sont des cas sévères et 5% des cas graves. 

586 prélévements se sont révélés positifs soit 75 de plus qu'hier sur 3 300 personnes testées.

32 personnes sont sorties de l'hopital guéries ce jour. 
 

Coronavirus : INFOGRAPHIE, 511 cas positifs au COVID-19 en Normandie et 10 décès depuis le début de l'épidémie

146 personnes sont hospitalisées en Normandie, pour cause de coronavirus. Le Covid-19 a fait son apparition en Normandie le 28 février, à Rouen. Au 23 mars, on recense 511 personnes qui ont été testées positives, soit 49 nouveaux cas depuis hier.

" Nous allons fournir de plus en plus de masques au personnel soignant"

Christine Gardel a estimé que la région était en ordre de bataille pour faire face à la pandémie dont le pic en Normandie est attendu la semaine prochaine. " Nous avons eu plus de temps pour nous préparé que d'autres régiosn qui ont connu un pic plus précoce"

" Un soutien avec une cellule d'écoute va être mise en place pour le personnel soignant, nous avons aussi du renfort de retraités médecins et infirmiers et des étudiants volontaires, un peu de 40 personnes. Par ailleurs, samedi, le Ministre des Solidarités et de la Santé, Olivier Véran, a réaffirmé que la stratégie de gestion et d’utilisation des masques de protection visait à fournir prioritairement les professionnels de la santé amenés à prendre en charge des patients COVID-19 en ville, à l’hôpital et dans les structures médico-sociales accueillant des personnes fragiles, ainsi que les services d’aide à domicile et les transporteurs sanitaires."

En Normandie, ces livraisons ont été effectuées en fin de semaine auprès des 11 établissements de santé support de Groupement Hospitalier de Territoire (GHT) et des officines soit 1 million 142 000 masques, qui interviennent alors en tant que plateforme de distribution auprès des structures et des professionnels concernés.

En parallèle de ce stock national, l’ARS Normandie, avec l’appui du Préfet de région et des Préfets de département, a pu récupérer des stocks de masques au sein des services de l’Etat et des opérateurs publics soit 250 000 masques. Ce stock régional a été réparti au bénéfice de professionnels libéraux, en amorçage des livraisons qui se feront par les officines dans le contexte de circulation active du virus.
 

Coronavirus : en pleine chasse aux masques, la Normandie se mobilise

Réclamés par tous les professionnels de santé, les masques de protection commencent à être livrés dans la région au sein des pharmacies et auprès des praticiens libéraux. Mais au vu des besoins, la mobilisation est de mise pour renflouer les stocks.


Cet approvisionnement destiné aux médecins et infirmiers libéraux, aux services d’aide à domicile, aux services départementaux d’incendie et de secours (SDIS) et aux transporteurs, s’est déroulé samedi et dimanche dernier. 

Sans attendre que l’ensemble des cinq départements de la région ne soit considéré comme une zone où circule activement le virus, l’ARS Normandie a souhaité réaliser un déstockage, à titre exceptionnel et unique, des masques de protection disponibles en région.

Témoignage d'un urgentiste de St-Lô : "Notre chance en Normandie ? On a 10 jours d'avance sur Colmar et Paris "

Depuis des mois, tous les services d'urgence de France tirent la sonnette d'alarme sur leur manque de moyens. Et ce, bien avant la pandémie de Covid-19. Comment les équipes font-elles face sur le terrain ? Témoignage de Thomas Delomas, chef de service des urgences à l'Hôpital Mémorial de Saint-Lô.

 

500 000 masques délivrés en pharmacie


Les officines reçoivent les masques à délivrer pour les médecins généralistes et spécialistes, des infirmiers libéraux et des pharmaciens, sur présentation de leur carte et de leur numéro professionnels ( 500 000 masques chirurgicaux et FFP2 sont en cours de livraison). 

Pour les départements classés en circulation active du virus, une dotation de masques est également disponible en officine pour les services d’aides et de soins à domicile, les sages-femmes et les chirurgiens-dentistes.

La Région Normandie, les Départements du Calvados, de la Manche et de l’Orne commandent 2 millions de masques pour les soignants
 
La Région Normandie et les départements du Calvados, de la Manche et de l’Orne ont par ailleurs fait savoir qu'ils s’associait à   la Région Ile-de-France afin de procéder à une commande massive de masques chirurgicaux. Cette commande bénéficiera en priorité aux soignants de Normandie, pour les hospitaliers comme pour les libéraux, et aux personnels des EHPAD et des services d’aides à domicile. Sauf imprévu, les masques arriveront par avion cargo et seront livrés dans les premiers jours d’avril dans les établissements en Normandie.

Cette démarche se fait en lien avec l’Agence Régionale de Santé de Normandie et s’inscrit en complément de l’action de l’Etat.

Les collectivités ont passé commande de 2 millions de masques chirurgicaux auprès d’un fournisseur présent depuis 12 ans dans le domaine de la distribution de matériel médical en France et en Europe. 
 

Mobilisation des moyens de réanimations et procédure de tests renforcée

Nous armons des lits de réanimation, nous en avions  240 et aujourd'hui nous en avons 300, avec une marge supplémentaire de 116 lits, il est possible que ce ne soit pas encore assez, nous mobilisons les cliniques privées.  Le coronavirus a la particularité d'entraîner, pour les formes graves, des hospitalisations allant jusqu'à trois semaines dans un service de réanimation. Il est possible que nous accueillons des malades venant du Grand Est...

Nous allons augmenter les sites de prélèvements pour tester les patients, au total il y aura 26 sites en ville comme la Clinique Saint-Martin à Caen par exemple qui va pouvoir jouer un rôle majeur avec le CHU de Caen, Rouen, Le Havre et prochainement Elbeuf. 


Nous essayons de récupérer des respirateurs au niveau national, je ne sais pas de combien où en dispose précisemment actuellement 

Nous allons développer  la téléconsultation, une centaine de tablettes ont été achetées par l'ARS et seront mises à disposition des professionnels de santé, des téléconsultations simple ou bien aidée spar un infirmier qui se rendra au domicile du malade. Pour éviter que les patients symptomatiques aillent au cabinet du médecin".

3 Ephad avec des cas groupés

 

Enfin, Christine Gardel a déclaré que 3 Ephad dans la région comportent des cas groupés de Covid 19 sans préciser la localisation de ces structures. Elle a par ailleurs dit ignorer si le CHU de Rouen utilisait l'hydroxychloroquine comme traitement des patients en réanimation   comme c'est le cas au CHU de Caen. Elle a mis en garde les médecins de ville qui prescrirait cette molécule à des patients, " ils s'exposent à des plaintes futures". 

L'Orne, le département le moins touché 


Le virus circule activement dans 4 des 5 départements normands sauf dans l'Orne ( 27 cas le 24 mars). Depuis le 19 mars 2020, le Calvados est considéré comme zone à risque (circulation virale importante) vis-à-vis du Covid-19. Depuis le 21 mars, au regard du nombre de cas l’Eure, la Manche et la Seine-Maritime sont également considérées comme zones à risque. 

Une recrudescence de cas a été constatée avec l'arrivée de franciliens dans leurs résidences secondaires normandes pour le confinement. 
 

 

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