Coup de chaleur, piqûre de guêpe ou de méduse : que faire si votre enfant a un  « bobo de l’été » ?

La saison estivale s’accompagne toujours de son lot de maux et blessures. Morsure de tique, piqûre de guêpe, coup de chaleur : tous les bons réflexes à adopter dans cet article.

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Lunettes de soleil sur le bout du nez, vous êtes en pleine partie de mots fléchés sur la plage (« on l’a dans la peau » en 6 lettres, qu’est-ce que ça peut bien être ?) quand votre enfant se met à hurler.

Qu’il ait croisé le chemin d’une méduse, d'un frelon ou d'une guêpe, il faut agir. Mais dans l’urgence, les parents sont naturellement un peu déboussolés. Que faire ? Suivre nos conseils.

Toutes les informations que vous lirez ici proviennent des « fiches pratiques » de l’ARS Normandie, des supports rédigés par des médecins. Pour compléter celles déjà proposées (fièvre, diarrhée, difficultés à respirer, lavage de nez, choc, constipation, pleurs…), ces nouvelles fiches viennent donner aux parents les réflexes à adopter face à des situations du quotidien susceptibles d’être rencontrées durant la période estivale.

Piqûres de guêpes, abeilles, bourdons et frelons

La plupart du temps, elles ne déclenchent qu’une réaction locale. Mais si la piqûre se situe dans la bouche ou dans la gorge, ou s’il y en a plusieurs (plus de 4 piqûres chez un enfant), le risque est plus élevé.

Chez certaines personnes, elles peuvent déclencher des réactions toxiques ou allergiques. Appelez immédiatement le 15 si vous constatez les symptômes suivants, qui sont des signes d’allergie au venin :

  • une difficulté pour respirer ou avaler
  • un gonflement de la langue, des lèvres, de la gorge ou des yeux
  • des étourdissements, un malaise ou une perte de connaissance
  • des nausées, des vomissements, une diarrhée
  • une éruption cutanée (urticaire) généralisée avec des démangeaisons
  • une coloration bleutée de la peau ou une pâleur ;
  • une fièvre ou des frissons.

Autrement, pas besoin de consulter, mais le parent peut agir. S’il y a un dard, le retirer avec l’ongle ou une carte de crédit (éviter la pince à épiler). Désinfecter à l’eau et au savon puis appliquer une solution antiseptique. En cas de douleur intense, donner du paracétamol.

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La saison estivale s’accompagne toujours de son lot de maux et blessures. Morsure de tique, piqûre de guêpe, coup de chaleur. Il faut agir. Mais dans l’urgence, les parents sont naturellement un peu déboussolés. Que faire ? Suivre nos conseils. ©A. Deshayes/ P. Cornily/ France Télévisions

Les piqûres de méduse

Elles font l’effet d’une décharge électrique et peuvent faire très mal. C’est pourquoi votre enfant peut se montrer très agité après une piqure de méduse. Premier conseil de l’ARS : le sortir de l’eau, le calmer, et l’empêcher de se gratter.

Contrairement aux piqures de guêpes et abeilles, cette fois, il ne faut pas désinfecter. Si possible, retirer les filaments. Mettre du sable sur la partie touchée puis laisser sécher. Rincer à l’eau de mer (pas eau douce) sans frotter 30 minutes jusqu’à disparition de la douleur. Ne pas toucher la plaie, ne pas poser de garrot.

Les morsures de tique

Lors de balades dans la nature, tachez d’éviter les broussailles, hautes-herbes et fougères : c’est souvent là que surviennent les morsures de tiques. Ces petits insectes, qui ne mesurent pas plus de 8 mm, peuvent transmettre différentes maladies, dont la maladie de Lyme.

On peut retrouver sur le corps de son enfant une petite morsure, une rougeur et une ou plusieurs tiques. L’idée est de la retirer le plus vite possible, mais pas n’importe comment : avec un tire-tique (vendu en pharmacie). Si vous ne parveniez pas à extraire la tique du premier coup, ne recommencez pas. L’ARS préconise de demander conseil à un pharmacien ou un médecin. Puis désinfecter la zone avec un antiseptique.

Les "coups de chaleur"

On y est de plus en plus habitué, avec ces périodes de canicule toujours plus fréquentes. Mais voici un rappel concernant les "coups de chaleur" et déshydratation :  il faut déshabiller son enfant, l’installer dans une pièce bien aérée aux volets fermés, et le faire boire par petites quantités jusqu’à ce qu’il n’ait plus soif.

En cas de fortes chaleurs, quelques règles de base :

  • je ne laisse jamais un enfant seul dans une voiture ni dans une pièce où l’air ne circule pas
  • je nourris mon bébé de moins de 6 mois plus souvent
  • je donne régulièrement à boire à mon enfant
  • je rafraîchis sa peau avec une serviette mouillée plusieurs fois par jour
  • je limite les sorties extérieures et les activités intenses entre 10h et 16h, quand la chaleur est la plus forte
  • si je dois sortir, je l’habille avec des vêtements légers et amples et je couvre sa tête d’un chapeau à bord large

N’hésitez pas à consulter les fiches pratiques de l’ARS Normandie, très bien faites, sur ce lien. On vous souhaite de ne pas en avoir besoin, et de finir tranquillement vos mots fléchés (« on l’a dans la peau » en 6 lettres, c’était « PIQURE »).

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