Dans la cité du nord-Cotentin, bastion de la gauche, Nicolas Mayer-Rossignol est arrivé en tête. Mais ses supporters visaient plus haut et y ont cru l'espace d'un instant.
"Le fait que la Normandie reste à gauche, vous pensez bien que pour moi c'est un grand bonheur", déclarait en début de soirée ce dimanche Jean-Pierre Godefroy, sénateur PS de la Manche, alors que la mairie de Cherbourg bruissait de hourras et d'applaudissements. Mais une demi-heure plus tard, c'était la douche froide. Certes, Nicolas Mayer-Rossignol était bien en tête à Cherbourg, bastion de la gauche, avec 49,2% des voix dans un département qui a donné ses suffrages à Hervé Morin, mais la conquête de la Normandie réunifiée avait du plomb dans l'aile pour le président haut-normand.
Reportage de Jérôme Raguenau et Claude Leloche
Intervenants:
- Jean-Michel Houllegatte, maire (PS) de Cherbourg-Octeville
- Jean-Pierre Godefroy, sénateur PS de la Manche