La 19e édition de l'événement débute ce mardi 5 décembre, et jusqu'au samedi 9 décembre au cinéma Pathé d'Évreux. Une centaine de films abordant les grandes problématiques de l'éducation, de l'enfance et de la jeunesse sont en compétition. Voici 5 bonnes raison d'y participer.

1 Des films destinés au jeune public

Depuis bientôt 20 ans, c'est l'une des principales missions du festival : initier le jeune public au cinéma et plus largement à l'image. 45 films leur sont donc encore dédiés cette année avec des séances réservées aux scolaires ou aux centres de loisir. Une manière d'éveiller la curiosité des enfants sur le 7e art mais aussi de soulever des questionnements chez ces citoyens de demain.

Bande Annonce Séances Jeune Public FIFE 2023 from Festival du film d'éducation on Vimeo.

Ces films amènent donc à s'interroger sur certaines problématiques sociétales : la pollution plastique dans le court-métrage d'animation norvégien "Un rêve d'Hawai", l'immigration en France dans "A.O.C", qui raconte avec humour comment Latefa et ses deux enfants Walid et Ptissam francisent leurs prénoms en même temps qu’ils accèdent à la nationalité française, ou encore la religion dans "Si j'étais le bon dieu", où un enfant de 12 se découvre des pouvoirs divins et se questionne sur comment les utiliser, pour faire le bien ou le mal? 

Une dimension presque philosophique essentielle pour le directeur du festival Christian Gautellier.

"Dans les temps sombres, y aura-t-il aussi de la lumière ?" Je pourrais paraphraser cette phrase de Bertolt Brecht, dans un monde particulièrement chahuté en cette période et confronté à des défis énormes, géopolitiques, climatiques, sociaux ou culturels, pour présenter cette 19e édition du Festival international du film d'éducation. Que le festival, à travers la centaine de films sélectionnés cette année, porte donc cette lumière si fondamentale !

Christian Gautellier, directeur du festival

2 Des tables rondes pour réfléchir aux sujets de société

Pour prolonger les problématiques évoquées dans certains films et proposer un espace de débats à tous les spectateurs, petits ou grands, le festival propose cette année 3 conférences/tables rondes.

  •  "L'eau que nous sommes, un élément vital en péril", mercredi 6 décembre à 9h. Changement climatique, hausse de la consommation de l’eau, la sécheresse n’épargne plus la France.  Le terme « guerre de l’eau » est de plus en plus employé. Quel est l’état de cet élément, indispensable à la vie ? Quels sont les enjeux actuels ? Avec Juliette Duquesne, journaliste indépendante spécialisée dans les thématiques environnementales et économiques. 

  • "Illettrisme : où en sommes-nous en 2023?", jeudi 7 décembre à 9h. Quelles évolutions parmi les personnes concernées ? Quelles évolutions dans leur accompagnement ? Quel est impact de la digitalisation de la société pour les personnes en situation d’illettrisme? Comment agir pour mieux lutter contre l’illettrisme? 

  • "L'école qui vient", vendredi 8 décembre à 9h. L'occasion de discuter de l'avenir de l'école française autour de questionnements sur les processus d’acquisition des savoirs, les relations maître élèves, les inégalités de réussite, le traitement des informations, les modalités d’évaluation, etc...
     

3 Une sélection de films pour petits et grands

Le festival c'est aussi des films en compétition, dont certains seront ce week-end récompensés par le grand jury. En tout, 53 films font partie de cette sélection officielle. Des films qui ne sont pas réservés qu'aux plus jeunes, mais à destination de tout le public de spectateurs.

C'est le cas par exemple du film "A mort le Bikini", sur une jeune fille de 10 ans qui ne comprend pas pourquoi ses parents veulent l'obliger à porter une brassière de maillot de bain, soi-disant pour cacher sa poitrine ; ou encore de "Autisme, le petit chasseur de fantômes", qui raconte l'histoire de Tom, 11 ans, atteint de troubles du spectre autistique et dont le père sillonne le monde à la recherche des expériences d’intégration de jeunes autistes dans le monde du travail qui mettent à profit les intérêts spécifiques de chacun d’eux.

4 Cette année, coup de projecteur sur les réalisatrices

Parmi les 19 longs-métrages en compétition officielle, près des deux tiers sont cette année des films réalisés par des femmes. C'était une volonté forte du directeur du festival.

Les réalisatrices de documentaires sont majoritaires dans plusieurs pays, dont la France. Sans surprise, ce sont donc des femmes, battantes, volontaires ou activistes qui sont au centre de plusieurs longs métrages documentaires de notre compétition. Ces femmes vivent au Brésil, en Arménie, en Argentine, au Maroc ou en Belgique et nous nous retrouvons à différents degrés en elles. 

Christian Gautellier, directeur du festival

Certains de ces films évoquent d'ailleurs la place des jeunes femmes dans la société, comme le documentaire "Pibas superpoderosas" de la réalisatrice argentine Leonora Kievski.

5 Le festival est gratuit !

C'est là encore l'un des engagements forts des organisateurs du festival qui veulent que l'événement soit le plus accessible possible au grand public.

Pour découvrir la programmation du mardi 5 au samedi 9 décembre 2023, il vous suffit de réserver un Pass Festival gratuitement sur place (Pathé Évreux) à partir du mardi 5 décembre 10h. Ce Pass vous donne accès à toutes les séances gratuitement dans la limite des places disponibles. 

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