Flamanville : l'EPR retardé encore de "plusieurs mois" selon l'IRSN

Alors que la Commission Locale d'Information (CLI) se réunit ce jeudi 31 mai, l'Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire a indiqué au site Montel que le démarrage du réacteur de nouvelle génération n'est pas pour tout de suite.

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Si l'Autorité de Sûreté Nucléaire est en quelque sorte le gendarme du secteur, l'IRSN en est l'expert technique. Alors que la Commission Locale d'Information du Nord-Cotentin se réunit ce jeudi 31 mai et devrait, en toute logique, faire le point sur l'avancement de l'EPR de Flamanville, l'Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire jette un pavé dans la mare. Dans une interview accordée ce mercredi à Montel, site d'information spécialisé dans l'actualité du secteur européen de l'énergie, celui-ci a indiqué que le démarrage serait retardé.

« Nous parlons clairement au moins de mois (de retard) », a indiqué à nos confrères Thierry Charles, en charge de la sûreté nucléaire à l’IRSN. Le mois dernier, l'ASN estimait que le calendrier était "plus que tendu", un qualification employée déjà depuis plusieurs mois par certains observateurs du dossier. Le 10 avril, EDF annonçait une nouvelle déconvenue sur le chantier de l'EPR: des "écarts de qualité "ont été constatés fin mars sur des soudures.


Selon Thierry Charles, de nombreux défauts auraient été constatés sur la tuyauterie du circuit secondaire principal. "Le nombre de défauts c’est à minima une indication sur la qualité de réalisation donc cela montre qu’il y a eu une qualité insuffisante". Ces défauts nécessitent la réalisation de contrôles complémentaires qui vont bouleverser le planning initial, un planning qui prévoyait un démarrage de l'EPR pour la fin de l'année et une mise en service commerciale l'an prochain.

Dans un communiqué publié ce jeudi 31 mai en fin de journée, EDF reconnait que "un décalage de quelques mois du démarrage du réacteur EPR de Flamanville 3 faisant partie des hypothèses envisagées, EDF se met en situation de poursuivre l’exploitation des deux réacteurs de la centrale nucléaire de Fessenheim jusqu’à l’été 2019." L'électricien indique que "les conséquences (des défauts de soudure) sur le planning et sur le coût de Flamanville 3 seront précisées" ultérieurement.

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