L'agneau de Pré-Salé fait partie des viandes traditionnellement dégustées à l'occasion du week-end pascal. Pour les éleveurs, les fêtes de Pâques peuvent représenter entre 10 et 20 % du chiffre d'affaire.
Les premiers jours du printemps marquent "le début de la saison et donc des ventes de l'agneau de Pré-Salé" comme l'explique Yannick Frain, éleveur d'agneaux de Prés-Salés du Mont-Saint-Michel et président de l'AOP.
Avec l'aide son fils Alexandre, il souhaite perpétuer la tradition familiale. A la vente, l'agneau de Pré-Salé du Mont-Saint-Michel est bien valorisé, autour de 20 euros le kilo pour un particulier. Et la demande est nationale, en raison du caractère d'exception de cette viande qui a permis à la famille Frain de ne pas être touchée par la crise agricole.
Une viande reconnue pour sa qualité gustative
L'alimentation de l'animal en fait sa spécificité : les brebis doivent paître au moins 70 jours dans les herbus après avoir passé une partie de l'hiver dans la Bergerie. Une particularité qui donne une saveur particulière à la viande. "Le gras caramélise à la cuisson et la viande a un petit goût de noisette" indique Alexandre Frain.En Normandie et en Bretagne, 12 éleveurs sont certifiés AOP Agneaux de Prés-salés du Mont-Saint-Michel.