Les surveillants de la maison d'arrêt de Cherbourg mobilisés contre des sanctions disciplinaires

Depuis 6 h du matin, ce jeudi 15 novembre, les surveillants de la maison d'arrêt de Cherbourg distribuent des tracts devant l'entrée de l'établissement. Ils manifestent leur mécontentement à la suite de sanctions disciplinaires qu'ils jugent abusives.

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À la maison d'arrêt de Cherbourg (Manche), ce jeudi 15 novembre, les surveillants ont décidé de manifester leur mécontentement. Ils distribuent des tracts devant l'entrée de l'établissement. 

Ce mouvement intersyndical fait suite aux sanctions disciplinaires qui touchent une partie du personnel.

Déjà en grève en janvier

L'agression de trois surveillants par un détenu, le 11 janvier, à Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais), avait engrangé un mouvement national des surveillants de prison.

À Cherbourg, ils avaient manifesté pendant onze jours, "sur notre temps de repos, tient à préciser le secrétaire local de FO, Damien Luce. Nous avons continué à assurer notre mission de service public." Des arrêts maladies ont suivi.

Selon l'administration pénitentiaire,ces dernier étaient concertés. "J'avais un lumbago, proteste Damien Luce. Enchaîner les heures de boulot et le mouvement devant la prison était éreintant."

Sanctions disciplinaires

Résultat, deux sanctions ont été prononcées : des retenues sur salaire pour chaque jour d'arrêt maladie et des jours d'exclusion, non rémunérés.

"L'administration pénitentiaire n'a pas à se substituer au médecin en mettant en doute nos arrêts maladies", proteste Damien Luce.

Le Canard Enchaîné avait même révélé les primes versées par l'administration, récompensant le personnel qui ne s'était pas joint au mouvement de janvier.

Les syndicats ont déposé deux recours devant le Tribunal administratif.

Propositions insuffisantes

Selon l'intersyndicale, l'administration pénitentiaire va mal. Mardi dernier, à la prison de Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais). Nicole Belloubet, ministre de la Justice, a annoncé dix propositions pour apaiser les tensions.

"Un accroissement des effectifs du personnel d’encadrement. Un nouveau dialogue sur les conditions de mise en place du quartier d’évaluation de la radicalisation. Le rétablissement du dialogue entre les partenaires sociaux et l’équipe de direction..." Des mesures insuffisantes selon beaucoup.
 
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