Une alerte à la bombe dans un lycée de Cherbourg ce lundi

Suite à un mail malveillant, les élèves et personnels du lycée Alexis-de-Tocqueville, à Cherbourg-en-Cotentin, ont été confinés dans un gymnase attenant quelques heures ce lundi matin.

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Ce lundi 13 novembre, vers 8 h 30, les élèves et personnels du lycée Alexis-de-Tocqueville, à Cherbourg-en-Cotentin, ont été évacués de l'établissement et confinés dans le gymnase Jean Nordez, à proximité. Dans un message envoyé aux parents et élèves via l'application Pronote, le proviseur a indiqué avoir dû procéder à "une évacuation générale suite à un mail malveillant". Selon, Pierre-Yves Marot, procureur de la république, il s'agirait d'une alerte à la bombe.

Ce confinement a duré quelques heures, le temps que la police procède aux contrôles de rigueur. En fin de matinée, la levée de doute était effectuée.Vers 11 heures, élèves et personnels ont pu quitter les lieux où ils étaient confinés, et les cours reprendre normalement. L'établissement comptait porter plainte durant l'après-midi pour "l'envoi de ce message menaçant".

Déjà plusieurs alertes dans la région

Cet incident n'est pas le premier dans la région. Le 6 novembre dernier, deux établissements de Coutances avaient dû être évacués pour des raisons similaires. Le 20 octobre, dans le Calvados, ce sont 1700 élèves qui avaient été évacués ou confinés à Falaise. Et ce lundi 13 novembre, le collège les Fougères, à Louviers, dans l'Eure, a lui aussi reçun mail menaçant. Une fois encore, les élèves ont dû être évacués (tout comme ceux du lycée voisin). Après un contrôle minutieux de l'établissement par les forces de l'ordre, ils ont pu regagner leurs salles de classe en fin de matinée.

En France, plusieurs fausses alertes à la bombe ont été recensées ces dernières semaines. Pour rappel, selon l'article 322-14 du Code pénal : "Le fait de communiquer ou de divulguer une fausse information dans le but de faire croire qu'une destruction, une dégradation ou une détérioration dangereuse pour les personnes va être ou a été commise est passible de poursuites judiciaires."

Les peines encourues peuvent aller jusqu'à 2 ans d'emprisonnement et 30.000 euros d'amende.

 

 

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