Le vice-président de Tepco a assisté ce vendredi 1e décembre à la réunion d'une Commission Locale d'Information de la Manche. La compagnie d'électricité qui exploite la centrale de Fukushima est en train de créer une instance de dialogue semblable au Japon. Les écologistes sont plus que perplexes.

Devant le bâtiment où se tient la réunion, quelques écologistes ont bravé le vent glacial pour déployer des banderolles : "Fukushimanche, non merci !". Le venue du vice-président de Tepco leur rappelle certes un évenement de sinistre mémoire. Mais à leurs yeux, la compagnie d'électricité japonnaise s'est aussi distinguée par une pitoyable gestion de la catastrophe.



Imperturbable, Yoshiyuki Ishizaki assiste aux débats passionnés qui se déroulent dans la salle de réunion. "Si c'est pour trouver comment se jouer encore des populations au Japon, ce n'est pas aceptable," s'emporte Caroline Amiel, conseillère régionale écologiste. Car la compagnie est clairement venue en mission d'observation avec l'intention de s'inspirer du fonctionnement de la Commission Locale d'Information. "Nous avons appris comment la CLI fonctionnait. Cela nous a beaucoup interessé. Nous voulions voir de nos propres yeux," explique l'industriel japonnais. Tepco entend peut-être ainsi prouver qu'il a tiré les leçons de la catastrophe. "Cette commission, c'est vraiment un outil de transparence. C'est ce qui nous manquait".

Reportage de Sylvain Rouil et Morgane Tregouët
©France 3 Normandie

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