Corps d'une jeune femme retrouvé à Alençon : la piste du féminicide confirmée par le parquet

Selon nos informations, interrogé par les forces de l’ordre après s’être présenté spontanément samedi, l’ancien petit ami de la jeune femme a reconnu son implication. Le corps de l’apprentie coiffeuse de 21 ans avait été retrouvé la veille à son domicile à Alençon.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

"C’est une affaire dramatique qui témoigne, encore une fois, à quel point il est difficile d’accoucher du statut de victime dans le cadre de violences conjugales", a commenté gravement dimanche matin, le procureur de la république d’Alençon François Coudert. L’homme de 22 ans, qui s’est présenté samedi accompagné de sa mère au commissariat, a reconnu son implication dans le décès de la jeune apprentie coiffeuse de 21 ans dont le corps a été retrouvé vendredi 15 janvier à son domicile. "Une scène d'une rare violence et d'une exceptionnelle brutalité", a tenu à ajouter le procureur.

Très souvent, trop souvent, les féminicides sont en partie dus à un défaut de prise en charge. Selon les premiers éléments de l’enquête, aucune plainte ou main courante n’avait été déposée au nom du couple ou de la jeune victime. Malgré tout, notre responsabilité est collective. Est-ce que chaque collègue, chaque voisin, témoin de choses bizarres fait ce qu’il faut ?

François Coudert, procureur de la République d’Alençon

Des violences antérieures "ponctuelles et diverses"

Les premiers éléments de l’enquête révèlent que le couple s’était séparé en mars 2020 après une relation de près de 4 ans. "Une rupture mal vécue par le mis en cause qui a avoué devant les forces de l’ordre des violences ponctuelles et diverses au cours de cette relation. C’est un couple qui n’apparaissait malheureusement pas sur les radars, malgré les signes avant-coureurs", précise François Coudert.

Le mis en cause, placé en garde à vue pour meurtre par concubin, présentait un casier judiciaire vierge et sans antécédent de violence.

En 2020, selon le collectif #NousToutes, 97 femmes ont été tuées par leur conjoint ou ex-conjoint.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information