Des policiers supplémentaires pour lutter contre le trafic de stupéfiants à Alençon

Un groupe de cinq policiers supplémentaires va être créé à Alençon. Une décision prise par la préfecture de l'Orne dans le cadre de la lutte contre les stupéfiants.

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Les épisodes de violences urbaines continuent de secouer le quartier de Perseigne à Alençon. Le dernier en date est survenu dans la nuit du 27 au 28 septembre : "24 véhicules ont été incendiés et une centaine de tirs de mortiers ont visé les forces de l’ordre" rappelle la préfecture de l'Orne.

Alors le préfet a pris la décision de créer un deuxième groupe BAC à Alençon pour : "intensifier la lutte contre le crack et les trafics de stupéfiants". Une annonce dont se réjouit Stéphane Tristant, délégué départemental pour le syndicat de police Alliance : "c'est une très bonne nouvelle, les effectifs des collègues de la Brigade anticriminalité (BAC) vont doubler, ils seront dix".

Éradiquer le trafic de stupéfiants

Depuis dix-huit mois, le crack ne cesse de prendre de l'ampleur du côté d'Alençon. Pour la préfecture : « c'est une source de préoccupation majeure compte tenu des ravages potentiels de ce produit stupéfiant sur les toxicomanes et de la délinquance induite".

Le ministre de l’Intérieur, « sur proposition du préfet de l’Orne », a donc décidé la création d’un second groupe BAC avec l’arrivée de cinq policiers supplémentaires. Ils seront « spécialisés dans les interventions sensibles en zones urbaines » et pourront « assurer une présence sur le terrain dès la fin d’après-midi, à des horaires propices aux trafics ». 


Pour la préfecture de l'Orne, il est temps de mettre les bouchées doubles : « ces violences inadmissibles sont la conséquence directe de la lutte quotidienne et méthodique contre les trafics de stupéfiants menée par les forces de sécurité intérieure sur le territoire : pilonnage des points de deal, saisies de produits stupéfiants, recours aux amendes forfaitaires délictuelles pour les consommateurs, sont autant d’actions concrètes qui mettent à mal les trafics en agissant aussi bien sur l’offre que sur la demande ».

Multiplication des opérations coups de poing

Les policiers ont multiplié leurs « opérations organisées » qui visent notamment aux démantèlements des points de deal. Selon la préfecture de l'Orne : « depuis janvier 2021, 146 opérations de Police ont été menées sur Alençon avec des saisies importantes : 27 kg de cannabis, 809 g d’héroïne, 488 g de cocaïne et 70 g de crack ».

Parallèlement, des violences urbaines éclatent périodiquement sur le quartier de Perseigne en réaction à ces opérations coups de poing.

Mais « au regard des ravages potentiels du crack sur les toxicomanes et de la délinquance induite », le préfet s'attèle à « agir contre ce fléau et éradiquer le trafic » en « intensifiant la lutte contre le crack ».

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