La Société Protéctrice des Animaux et les gendarmes de l'Orne ont saisi cette semaine 23 chiens adultes et bébés et deux chats qui présentaient des signes de souffrance excessive. Le parquet a été saisi et la SPA se porte partie civile. L'opération a entièrement été filmée.
Est-il encore nécessaire de rappeler que l'animal domestique n'est plus considéré aux yeux de la loi comme un simple meuble ou objet à qui on inflige ce qu'on veut, sans interdiction.
C'est aujourd'hui un délit. La justice et les forces de l'ordre ont montré qu'aujourd'hui, elle ne rigole plus avec la torture animale. Dernier exemple de grande ampleur dans la région : l'affaire du "CatKiller" qui a sévit dans le Calvados.
Dans cette opération du 18 septembre 2018, la SPA a été contactée en urgences. Plusieurs refuges ont du apporter leur aide. Certains chiens étaient confinés dans des véhicules.
« dans une maison particulièrement insalubre » le propriétaire maltraitant détenaient plusieurs races de chien : des rottweilers, des bouledogues français, des bull terriers, des jack russells et des épagneuls du Tibet.
« certains chiens présentaient un mauvais état sanitaire et étaient porteurs de la gale, de tumeurs ou encore avaient des yeux purulents ».
Une plainte est déposée. Le parquet a été saisi de l'affaire.