A compter d'août prochain, les voitures banalisées et équipées de radars mobiles changeront de main. Elles seront donc confiées à des prestataires privées agrées sous le contrôle des préfets. Une mesure accueillie de différentes manières.
Cette décision du gouvernement de confier des voitures avec radars embarqués à des prestataires privés agréés a pour but d'affecter les gendarmes et policiers à d'autres missions mais aussi multiplier les contrôles de vitesse dans le cadre de la sécurité routière.
"On sait à quel point la vitesse sur la route et le nombre de morts sont liés. Il faut mieux utiliser nos forces de police et de gendarmerie. Faisons conduire les voitures avec radars embarqués par des personnels de droit privé sur la base d'un contrat clairement défini et d'un cahier des charges" explique Yves Goasdoué, député-maire de Flers et membre de la commission des lois de l'Assemblée nationale.
Pour les usagers de la route, cette mesure sera surtout un moyen de "faire de l'argent. Je ne pense pas que ce soit vraiment pour la sécurité" déplore une conductrice.
Actuellement en France le parc autos radars embarqués est composé de 319 véhicules, avec une fréquence des sorties comprise entre 1h et 2h par jour. Cette moyenne augmentera forcément en fonction du cahier des charges des nouveaux prestataires privés. D'ici à deux ans, l'Etat a même décidé d'agrandir son parc : 440 voitures à radars embarqués devraient sillonner les axes routiers.
Expérimenté au mois d'août ce dispositif devrait être généralisé en janvier 2017. Si le personnel de bord change dans les voitures de radars embarqués, le principe reste toujours le même : si vous êtes flashé, vous recevrez votre amende par la poste et toujours au départ de Rennes.