A Dieppe, les gilets jaunes ont devancé les forces de l'ordre qui devaient évacuer les ronds-points occupés et ont incendié leurs campements dès ce lundi matin 17 décembre pour libérer les lieux. Mais avec la promesse de les reconstruire bientôt, en plus solides.
Ils ont décidé ensemble de ne pas attendre l'arrivée des forces de l'ordre et d'agir en conséquences. Dès ce lundi matin 17 décembre, les gilets jaunes, installés depuis un mois sur les ronds points stratégiques aux entrées de la ville comme celui d'Euro-Channel, ont commencé à détruire et brûler eux-même les campements et les installations qui étaient sur place.
En réalité, il ne s'agit pas pour eux de lever définitivement le camp et de capituler mais juste d'anticiper les interventions programmées ce jour par les forces de police pour faire évacuer les lieux et effacer toute traces d'occupations sur place.
Déterminés, ils ont déjà promis de revenir plus tard et de reconstruire leurs bases de ralliement, aux mêmes endroits stratégiques, mais en plus solides.
Regardez le compte rendu de cette journée avec Grégory Archiapaty et Judikaelle Rousseau
En début d'après midi, le député communiste de Dieppe, Sébastien Jumel a réagi sur la toile à ces levées de barrages. Pour lui, "le gouvernement est incapable de mesurer l'épaisseur de la colère".
#GiletsJaunes Démontage sur les ronds-points : comme dans la chanson de Renaud, une envie de vomir me remonte du bas-ventre. Ce #GVT est incapable de mesurer l'épaisseur de la colère, et s'il pense qu'en y mettant un couvercle, il va l'éteindre, il se trompe. pic.twitter.com/40k0ianaB1
— Sébastien Jumel (@sebastienjumel) 17 décembre 2018