Le CEREMA et la DDTM publient une étude sur le recul du littoral le long des 140 kilomètres de côtes de la Seine-Maritime. Un outil pour prévoir l'aménagement et l'habitat des communes de bord de mer dans les décennies à venir.
L'érosion des falaises crayeuses de Seine-Maritime, entre Le Havre et Le Tréport n'est pas nouvelle. C'est un phénomène bien connu des 300.000 habitants des 46 communes de la Côte d'Albâtre qui s'étire sur 140 kilomètres.
Une étude sur le recul du trait de côte (sur le littoral de la Seine-Maritime), menée par le CEREMA (Centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement) et la DDTM (Direction départementale des territoires et de la mer) a été publiée fin juillet 2020.
L'étude donne des précisions sur le nombre d'habitats, le nombre d'équipements menacés à 20, 50 et 100 ans.
Sachant que ce sont des hypothèses : on se base sur des reculs moyens avec aussi parfois des effondrements majeurs."
"Pour protéger les personnes et les biens"
Cette étude constitue un outil précieux pour les élus du littoral seinomarin. Grâce au travail de ces experts et scientifiques on peut se projeter dans les 20, 50 ou 100 prochaines années et, en quelque sorte, "prévoir l'avenir" ou du moins anticiper les questions d'urbanisme et d'aménagement de l'espace public des communes concernées par le recul du trait de côte.C'est une aide à la décision.
Et des décisions seront nécessairement prises au regard de ce phénomène : protéger les personnes et les biens ; surveiller ce phénomène de recul inéluctable et puis prévoir un recul stratégique en terme d'urbanisme."
► Présentation de l'étude "Le littoral de la Seine-Maritime en mouvement" (pdf)