En marge du Congrès, querelle au PS après l'agression de cinq militants près de Rouen

Cinq jeunes scrutateurs ont été agressés et menacés de mort devant la mairie d'Elbeuf jeudi 19 janvier 2023. Alors que la direction du Parti Socialiste sous-entend que cette agression est liée au vote pour désigner le premier secrétaire du parti, la Fédération de Seine-Maritime dément, elle, tout rapport.

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Décidément, le second tour du scrutin du congrès socialiste prend une tournure houleuse. Alors que le premier secrétaire sortant Olivier Faure et le maire de Rouen Nicolas Mayer-Rossignol revendiquent chacun leur victoire, une étrange affaire a suscité des remous au sein même du parti.

Tout est parti d’un communiqué officiel de la direction du Parti socialiste publié au moment même du scrutin, jeudi 19 janvier 2023, qui a débuté à 17 heures. Selon le PS, parti dirigé par Olivier Faure, "les faits sont d’une extrême gravité". Cinq jeunes socialistes venus en Seine-Maritime "en qualité de scrutateurs" ont été victimes vers 15 heures "d’une violente agression physique et menacés de mort" devant la mairie d’Elbeuf, où se trouve le bureau de vote de la section.

 

Les insinuations de la direction du PS

Si le communiqué ne précise pas les causes des coups portés, la direction du parti sous-entend que l’agression est en lien avec le vote qui doit désigner le premier secrétaire du parti et explique que "des irrégularités" avait été constatées par un huissier dans cette section favorable au candidat Mayer-Rossignol lors du premier tour du scrutin le 12 janvier. Le PS appelle par ailleurs les responsables politiques et les militants socialistes "à la plus grande responsabilité pour que le scrutin puisse se dérouler dans le respect et l’apaisement".

La Fédération de Seine-Maritime et Nicolas Mayer-Rossignol démentent tout lien entre l'agression et le vote

Face à ces accusations à peine voilées, la Fédération de Seine-Maritime publie dans la soirée son propre communiqué en se disant "très surprise". Si la direction départementale confirme "des échanges de coups", elle affirme que ceux-ci ne sont pas "liés au vote".

Sur Twitter, le maire de Rouen, Nicolas Mayer-Rossignol soutient lui aussi qu’il n’y a "aucun rapport avec le scrutin de 17 heures" et "attend un démenti de la direction PS".

 

La Fédération de Seine-Maritime précise que la police "a contrôlé les individus et pris leurs identités". Les victimes ont porté plainte et une enquête a été ouverte.

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