Au Havre et à Rouen, les services des urgences hospitalières sont saturés en ce début de vacances de Pâques

Beaucoup de patients qui ne trouvent pas de rendez-vous en ville se dirigent vers les urgences au CHU de Rouen et à l'hôpital Jacques Monod. Des soignants épuisés sont en arrêt maladie dans les services. Les urgences sont sous tension.

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"Ne venez pas à l'hôpital directement, appelez-nous au 15 pour quelque chose de grave ou au 116 117 pour l'avis d'un médecin libéral pour un conseil d'orientation", conseille vivement Pauline Richoux, directrice générale adjointe de l'hôpital du Havre.

Le Covid, les virus de la grippe et de la gastro-entérite touchent à la fois les patients et les soignants. En cette période de vacances qui débute, des médecins de ville sont en congés. 

40% de patients supplémentaires se sont présentés depuis le 5 avril.  Il y a environ 200 passages par jour.

Le directeur médical du SAMU du Havre, Francis le Sire, résume la situation : 

Nous avons une population qui n'a plus de médecin traitant,qui naturellement se dirige vers les urgences. Les cliniques privées, elles, ont des difficultés à faire fonctionner leurs services d'urgence

Francis le Sire, directeur médical du SAMU

 

Le CHU de Rouen, appelle lui aussi les personnes qui ne relèvent pas des Urgences à trouver une autre solution. Les temps d'attente seront très longs pour ces patients. 

La direction du CHU de Rouen précise que l'effectif nécessaire est bien présent mais que des lits sont fermés dans plusieurs services à cause d'absences de personnel. (entre 11 et 17%)

"Nous faisons en sorte que les équipes de Urgences restent toujours en nombre. C'est dans les services d'aval qu'on a plus de lits fermés que les autres années et plus de difficultés à absorber le flux qu'il y' a aux urgences pour faire hospitaliser les patients"  

La CGT santé 76 estime que c'est une situation absurde :

"Il est inacceptable pour nous qu'on fasse appel à la population pour qu'elle ne vienne plus aux urgences de tel ou tel hôpital, c'est un compréhensible. On a des lits fermés en plus grand nombre que les autres années, les patients restent un peu plus longtemps aux urgences. Ce n'est pas satisfaisant que les patients restent aux urgences au lieu d'être hospitalisés dans les services"

(Francois His, secrétaire départemental santé CGT 76)

En décembre, une grève illimitée avait été lancée aux urgences du CHU. Des lits supplémentaires avaient été ouverts après un comité d'hygiène et de sécurité extraordinaire.

  

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