Chaque été, la ville du Havre est "chahutée" par les artistes contemporains. Jusqu'en septembre, une douzaine d'oeuvres contemporaines monumentales jouent avec la géomètrie et le patrimoine de la Porte Océane. Certaines resteront.
Sur le bassin du Roy, une maisonnette "brute de décoffrage" avec de gros orteils a surgi sur le bassin du Roy. Elle fait face à la tour Alta, immeuble chic et prouesse d'architecture.
L'artiste Max Coulon est créateur de cette oeuvre nommée " no reason to move" (aucune raison de partir). Avec les organisateurs du festival "Un été au Havre", il a imaginé pour ce quartier "un personnage de conte apparu dans la ville comme par magie".
Les Havrais attendent avec impatience les surprises concoctées chaque année pour ce festival né en 2017 pour les 500 ans de la ville.
Pour cette édition 2024, une douzaine d'oeuvres sont réparties sur les quais, la plage, en ville, sur les docks, jardins.
"J'ai plongé la ville du Havre dans l'intelligence artificielle"
Les sculptures mauves apparues sur la promenade de la plage vont interloquer les promeneurs. Elles font partie du projet "La ville qui n'existait pas".
L'artiste franco-canadien Grégory Chatonsky nous invite à un voyage dans la 4e, 5e, 6e dimension, voire davantage. C'est un précurseur, Il associe l'intelligence artificielle à son travail depuis 2009.
J'ai eu accès à la base de données des archives municipales du Havre, et j'ai appris à l'IA à copier le Havre. Elle arrive à faire des images du Havre qui ressemblent au Havre mais qui ne le sont pas. C'est un autre Havre"
Grégory Chatonsky, artiste
Reportage d'E. Stenfeld, A. Capra. Montage : A. Delahaye
Deux expositions sont organisées durant le festival "un été au Havre". L'une au MUMA (musée d'art) "Photographier en Normandie" (1840-1890). Elle fait le lien entre la peinture, la Normandie et les premières photographies.
Le centre d'art contemporain "le portique" présente les oeuvres de l'artiste d'Argentine Ad Minoliti dans l'expo "Nature is queer".
