Le FISE, Festival International des Sports Extrêmes a fait étape au Havre ce week-end des 26 et 27 août sur l'esplanade du front de mer. Une belle occasion pour les usagers du skatepark havrais de confronter leurs exploits à ceux des champions des sports de glisse : Bmx, roller, trottinette et skateboard
Le Havre possède l'un des skateparks en extérieur les plus grands d'Europe, ce qui permet à la ville d'accueillir les meilleures compétitions de sports de glisse. Pas étonnant que le FISE, le Festival International des Sports Extrêmes, en ait fait l'une de ses étapes dans sa tournée nationale depuis quelques années. "Il y a beaucoup de riders locaux au Havre, et je peux dire que cette ville est un lieu de ride ! C'est beau à voir !" s'enthousiasme Mattéo Desouche, le coordinateur de la tournée FISE Expérience.
Ce dimanche se déroulait la dernière journée de compétitions, avec les dernières phases de qualification ou les finales. "On a eu des supers journées vendredi et samedi, le public est venu nombreux, aujourd'hui on attend que le temps s'améliore pour voir les riders s'éclater" poursuit le jeune homme.
Le Festival International de Sports Extrêmes propose des compétitions de BMX, roller, skateboard et trottinette. Mattéo Desouche, le coordinateur de la tournée FISE Expérience nous explique le principe de la compétition, avec ses mots à lui, ceux des riders. "Les riders ont un run de 50 secondes chacun, on fonctionne par pool. On classe les riders par catégorie, et après on lance la compétition ! Le rider doit essayer d'être fluide dans son run, naviguer dans tout le bowl ou le park, c'est important de rouler un peu partout sur les modules. Le style de chaque rider compte aussi, et bien sûr les figures, qui vont rapporter des points dans leur run".
Les épreuves se déroulent sur le bowl du Havre, inauguré en 2006, et les rampes d'un Freestyle Park, installé pour ce week-end.
Au Havre cet après-midi, le vent a empêché les riders de rouler une bonne partie de la journée. Alors on a discuté avec quelques figures de la discipline, comme Lilian Virazel, coureur cycliste spécialisé dans le BMX, qui roule en Elite. "Au début je faisais un peu de trottinette, puis j'ai découvert le BMX en 2013 avec des copains. Ça fait dix ans j'ai intégré un club" nous explique le Montpelliérain.
Le BMX c'est un tout, l'adrénaline, les sensations en l'air, le fait de se surpasser, d'apprendre des figures, toutes ces sensations folles, c'est pour ça que j'adore le BMX.
Lilian Virazel, BMX Freestyle"
"Au début j'avais peur, mais passé le stade de mettre la tête en bas, de faire des back flip, j'ai pris confiance" poursuit le rider qui ne cache pas la dangerosité de la discipline. J'ai fait deux commotions cérébrales, j'ai eu des problèmes de genou, de ligaments...c'est un sport à risques, mais c'est comme ça ! C'est un sport en cours de développement, pour l'instant j'en vis pas totalement mais ça va venir, j'essaie d'évoluer à mon niveau. Si j'arrive à faire des championnats du monde ou européens ça me va très bien, les JO on verra bien !!".
Le vent a cloué les pilotes au sol une bonne partie de la journée, et les organisateurs ont préféré reporter une partie des épreuves. Inutile de soumettre les riders aux fortes rafales, sous peine de les voir vraiment s'envoler.