"Ils partagent tout avec nous". Les animaux, compagnons de route, dans nos joies et nos malheurs

Chiens, chats... Ils ont une place de choix et font partie intégrante de la famille. Mais pourquoi s’attache-t-on autant à ces boules de poils ? Qu’est-ce que leur présence apporte au foyer ? Pourquoi ont-ils autant de place dans nos cœurs ?

Ce sont plus que des animaux de compagnie. Ils font partie intégrante de l’équilibre familial. Des membres à part entière, les années passant, ils sont un compagnon de route, un soutien indéfectible. 

Enquêtes de région, le magazine des rédactions de Normandie s’intéresse à ce sujet.

Des maîtres viscéralement attachés à leur compagnon

 Ils sont présents, assistent à des événements. Les enfants grandissent à leurs côtés. Quand le moment est venu de leur dire au revoir, les adieux peuvent être déchirants.

Dans la forêt de Grimbosq, à quelques kilomètres au sud de Caen, pour que les propriétaires viennent se recueillir, un lieu leur est dédié. Fleuries, des sépultures - selon un cahier des charges bien précis - sont éparpillées çà et là.

S'il n'y avait pas de règle imposée, il y aurait des mausolées ici. C'est vraiment un lieu de recueillement.

Etienne Courteille, Responsable du patrimoine arboré de la ville de Caen

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La France, compte plus de 80 millions d’animaux de compagnie. Un foyer sur deux déclare posséder au moins un animal. Dans le top 3, viennent en premier les poissons, suivis par les chats, les oiseaux de basse-cour referment ce podium. Les chiens arrivent en quatrième position. 

On a l’impression que les inquiétudes par rapport à la santé de l’animal sont presque supérieures à celles des autres membres de la famille.

Hugues Levivier, Vétérinaire

Ils me donnent envie de rester forte

Adèle, propriétaire de deux chiens Beagles

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"Ils partagent tout avec nous". Les mots sont embués d’une certaine tristesse, Annick Clairel sait que la fin est proche pour Naruto,14 ans et demi. "C’est déjà beau pour un gros chien" cet âge rajoute sa fille.

Ce vieux "pépère" aura apporté beaucoup d’amour, et, quand il partira, la douleur risque d’être immense. À tel point que sa propriétaire ne reprendra pas d’animal à quatre pattes, "bêtes à chagrin" explique-t-elle.

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Depuis une dizaine d'années, ces compagnons de route ont une place de plus en plus prépondérante, peut-on aller jusqu'à parler d'animal roi ?

Il semble en tout cas que ces "petites bêtes du quotidien", que l'on sort, nourrit, choie détiennent un rang que parfois peu d'êtres humains peuvent atteindre. Qu'on le veuille ou non...