D'importants moyens humains et techniques sont déployés à terre, sur l'eau et dans les airs pour assurer la sécurité de plusieurs millions de visiteurs
Pour la première fois depuis la création de l'Armada (en 1989), les organisateurs du rassemblement des plus grands voiliers du monde ont dû composer avec la menace terroriste. Si la gratuité de l'événement (et de la visite des bateaux) a été maintenue (c'est la spécificité de l'Armada de Rouen), il a fallu en revanche s'adapter pour répondre au mesures de sécurité rendues obligatoires en France depuis les attentats.
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Le budget sécurité a été revu à la hausse et les organisateurs ont été obligés de réduire les accès à cinq entrées où le public est contrôlé. De nombreuses interdictions et restrictions ont été mises en place sur le site de l'Armada (pas de chiens, pas de vélos, pas d'objets dangereux, pas de bagages volumineux…)
La police mobilisée
Depuis des mois la police nationale travaille sur le dossier de l'Armada. Un important dispositif a été mis en place autour d'un PC sécurité regroupant tous les services de l'Etat concernés.La police est présente sur les quais, sur l'eau et dans les airs. Des drones et caméras fixes permettent une surveillance du site et une détection rapide des incidents. Sur l'eau, des unités de CRS sur des zodiacs rapides patrouillent avec des équipages armés capables d'intervenir sur n'importe quel lieu de l'Armada.
Des équipages à cheval parcourent les quais et des policiers étrangers (allemands, italiens et espagnols) sont venus en renfort.Sur l'eau, c'est intervenir en cas d'action terroriste, de tuerie de masse, pour la faire cesser le plus vite possible. Nous sommes en capacité d'intervenir en moins de quatre minutes sur tous les points de l'armada afin de faire cesser une action terroriste quelle qu'elle soit, dans l'attente de groupes spécialisés qui arriveront après nous.
À #Rouen pour l’ @ArmadaRouen la #Police a le renfort d’une brigade équestre et de collègues venus d’#Espagne d’ #Italie et d’ #Allemagne pic.twitter.com/kMv33eXJMb
— France 3 Normandie (@f3htenormandie) 7 juin 2019