Nicolas Mayer-Rossignol participera le 6 janvier prochain, sur franceinfo a un débat télévisé pour tenter de fédérer plus de soutiens autour de sa candidature à la tête du PS. Voici les forces en présence.
Ils sont 3 candidats à la tête du Parti socialiste : Olivier Faure, Hélène Geoffroy et Nicolas Mayer-Rossignol. Tous débattront à la télévision le 6 janvier, a-t-on appris jeudi de l'entourage de la maire de Vaulx-en-Velin. "Comme Hélène Geoffroy l'avait proposé aux autres candidats, un débat se tiendra le 6 janvier prochain sur franceinfo", s'est félicité à l'AFP l'équipe d'Hélène Geoffroy, confirmant une information du Point.
Le maintien du parti dans la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes) entre la France insoumise, le PS, les écologistes et les communistes sera au cœur des débats.
L'accord Nupes au cœur des débats
Olivier Faure, actuel Premier secrétaire du PS et candidat à sa réélection, défend l'accord Nupes, qui a permis de garder un groupe de 32 députés socialistes à l'Assemblée, malgré l'échec historique à la présidentielle de la candidate Anne Hidalgo (1,7%). "Comment on bâtit le rassemblement de la gauche et des écologistes si on décide de sortir du seul endroit où la gauche se parle?", interroge-t-il. Il affirme que le PS est mieux "entendu" depuis qu'il est dans la Nupes et dément une perte d'autonomie.
Hélène Geoffroy, son opposante historique, dénonce, elle, depuis quatre ans "l'effacement" du PS et a annoncé qu'elle suspendrait la participation du parti à la Nupes si elle gagnait, préférant des "contrats de projets" avec certains partenaires. Elle est soutenue par des "éléphants" socialistes comme le maire du Mans, Stéphane LeFoll.
La NUPES, "un cadre politique utile, mais pas suffisant ni durable pour gagner".
Nicolas Mayer-Rossignol, maire de Rouen, est lui soutenu par la maire de Paris, Anne Hidalgo, et des proches de la présidente de la région Occitanie, Carole Delga. Il défend une "gauche humaniste, qui renforce et prolonge la construction européenne, qui ne confond pas radicalité avec l'outrance", dans un tacle à La France insoumise.
Il considère la Nupes comme un "cadre politique utile", mais "pas suffisant ni durable pour gagner". Les textes d'orientation des candidats seront soumis au vote des adhérents le 12 janvier. Un second vote, le 19 janvier, départagera les deux candidats restants, avant un congrès du 27 au 29 janvier à Marseille.