Les forces de l'ordre maintiennent la pression sur ceux qui font de la mécanique au noir et occupent illégalement l'espace public sur les Hauts de Rouen. Elles sont intervenues une 3eme fois, depuis juillet dernier, pour tenter de mettre fin à ces pratiques et "reconquérir le territoire".
Chose promise, chose dueLa police avait prévenu : " nous reviendrons dans les jours à venir".
Et de ce fait, les policiers sont revenus en nombre pour affirmer leur présence et leur fermeté dans la lutte contre le développement des ateliers de mécanique dits sauvages.
Jeudi 28 novembre, soit 8 jours après une intervention qui avait permis de faire le ménage sur les places de stationnement et les parkings au pied des immeubles des rues Colette et de Staël, au Châtelet, 16 policiers étaient de nouveau sur place.
Au delà de la limite autorisée de stationnement
Dans ce quartier classé "quartier de reconquête républicaine", ils sont allés repérer les marques apposées au sol, la semaine dernière, près des roues des voitures stationnées.
Objectif : voir si les véhicules avaient ou non été déplacés depuis. L'opération s'est déroulée de 7h30 à 11h30 et a nécessité la présence de quelques policiers municipaux et de deux véhicules de la fourrière.
Les équipes présentes ont procédé au retrait de 9 voitures stationnées au delà de la limite autorisée de 7 jours. Des véhicules en voie de devenir des épaves ou qui, très souvent, sont désossés et servent de pièces détachées pour d'autres véhicules en panne.
Par ailleurs, 9 autres infractions ont été relevées et ont fait l'objet d'un procès verbal électronique pour non apposition d 'attestation d'assurance ou pour attestation d'assurance non valide.