L'Armada n'est pas encore tout à fait au complet sur les quais de Rouen. Les voiliers sont soumis aux aléas de la météo. Chaque passage du pont Flaubert est savourée par le public.
Lorsque le pont Flaubert se lève, le public sait que cela vaut la peine d'attendre. Au loin, apparait une silhouette dans la courbe de la Seine de Canteleu.
Les voiliers ont parcouru des centaines ou des milliers de kilomètres pour être au rendez-vous de l'Armada de Rouen. Ils ont "paressé" 120 kilomètres dans les méandres de la Seine.
Généreux et fiers, les marins du Cuauhtémoc
Les bateaux ne sont plus sous voiles. Les équipages peuvent les trousser avec art sur les vergues (pièce horizontale qui soutient les voiles).
Les marins du navire-école Cuauhtémoc sont généreux et fiers. Les Mexicains veulent que leur arrivée soit inoubliable, qu'elle se grave dans la mémoire de chacun.
Ils ont fait leur entrée magistrale le soir du 8 juin 2023.
Le Belem et l'Atlantis, deux trois-mâts témoins de la Belle Epoque
Le Belem se reconnait de loin, avec sa coque "domino" noire et blanche. C'est un monument historique, le dernier voilier de la Marine Marchande française. Il aura l'honneur de convoyer la flamme olympique d'Athènes à Marseille en 2024.
Il a 127 ans. Ce vénérable navire a été salué le 9 juin par des gerbes d'eau d'un bateau-pompe du port de Rouen.
Une tradition que l'on voit aussi dans l'aéronautique, c'est le "water salute", garde d'honneur pour saluer un avion remarquable ou des passagers d'exception comme une équipe sportive victorieuse.
Autre trois-mâts arrivé à l'Armada, l'Atlantis, voilier néerlandais armé à la même époque que le Belem, en 1905.
Le prochaines arrivées à l'Armada
D'autres navires sont annoncés, l'Atyla, goélette espagnole attendue ce 10 juin dans la soirée.
La réplique de galion espagnol, Nao Victoria et le cotre corsaire "le Renard" arriveront dimanche dans la soirée à Rouen.