Assassinat au Tréport : Laëtitia Bailleul rejugée en appel cette semaine

Condamnée en avril dernier à 30 ans de réclusion criminelle pour le meurtre de son amie, l'Eudoise Laëtitia Bailleul avait fait appel. Un second procès se tient devant la cour d'assise de l'Eure, jusqu'à vendredi.

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Quel comportement va-t-elle avoir, cette fois ? Son premier passage au tribunal, devant la cour d'assises de Seine-Maritime avait laissé l'image d'une femme violente et rebelle. Refusant de venir dans le box des accusés, insultant le mari de la victime, Laëtitia Bailleul n'avait rien fait pour être épargnée par la justice.

L'avocate générale avait requis 15 ans de sûreté pour une histoire de crème dépilatoire devenue prétexte à un meurtre. C'était en 2017 au Tréport, hors d'elle, l'Eudoise avait poignardée sa propre amie de deux coups de couteau, sous le sein droit et dans l'abdomen. La cour d’assises de la Seine-Maritime avait finalement condamné Laëtitia Bailleul à 30 années de réclusion criminelle, avec une période de sûreté de 20 ans.

Ce n'est pas un être humain. Ce n'est même pas un animal. Un animal ne tue que pour se nourrir…

Mère de Julie, la victime, lors du premier procès

La préméditation avait été retenue par les jurés. Comment pouvait-il en être autrement alors que Laëtitia Bailleul, avait fait un aller-retour chez elle pour s'emparer de l'arme du crime.

Mais pourquoi cette réaction si violente pour une simple accusation "en l'air" du mari d'une amie, à cause de la disparition d'un tube de crème dépilatoire ? Les jurés avaient reconnu chez l'accusée l'existence d'un trouble psychique ou neuropsychique ayant alternée son discernement ou entravé le contrôle de ses actes. Un suivi socio-judicaire de huit ans avait aussi été prononcé, avec injonction de soins.

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